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Un aller simple de Didier Van Cauwerlaert

Publié le 09 janvier 2015 par Team Littéraire @teamlitteraire
Un aller simple de Didier Van Cauwerlaert
Editeur: LGF Livre de PocheDate de parution: 15/11/1995ISBN: 2253138533Pages: 120
Prix indicatif: 4€60
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Résumé éditeur:
Aziz est né en France, d'origine inconnue. Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, il a grandi sous la nationalité marocaine, n'ayant pas les moyens de s'offrir un faux passeport français. Professionnellement, il s'est spécialisé dans les autoradios : il les vole et les revend. Sa vie bascule le jour où le gouvernement décide une grande opération médiatique de retour au pays. Le voilà confié à un jeune et idéaliste "attaché humanitaire", chargé d'aller le "réinsérer dans ses racines", et qui lui demande où se trouve son lieu de naissance. Le doigt d'Aziz montre au hasard, sur la carte du Maroc, une zone vierge du Haut-Atlas. Et l'aventure commence...
Avec ce voyage initiatique, cette histoire d'amitié imprévisible entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer, Didier van Cauwelaert nous donne un roman drôle et poignant, qui a obtenu le prix Goncourt 1994.

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Ce que j'en pense...
La simplicité d'esprit du personnage principal, Aziz, vous touchera et vous amusera à la fois. Alors qu'au contraire, vous considérerez son attaché humanitaire comme un boulet. L'auteur utilise les stéréotypes afin de provoquer des contraire, puisque c'est Aziz qui devrait être considéré comme un poids pour la France, pas le français. L'auteur démontre également un problème d'identité, avec des faux papiers pouvant amener une personne née en France, à être expulsée dans un pays étranger.
L'écriture du roman m'a, au début, beaucoup dérangée. Dans une première partie, Aziz raconte son histoire depuis sa naissance, et le long périple avec son attaché humanitaire. Ecriture qui montre la simplicité et l'environnement du personnage, avec un langage parlé qui oblige donc des phrases tantôt courtes et longues, avec des constructions parfois maladroites.Dans la seconde partie du roman, une sorte de journal de bord est écrit par l'attaché humanitaire, dans la continuité de l'histoire. Ecriture à la façon d'un journal, avec des récits, des remarques, des pensées et des notes qui alternent les types de langages et les formes de phrases.Finalement, la troisième partie sera un retour avec le récit d'Aziz, qui vous permettra de comprendre la totalité de l'histoire, mais surtout la formation du roman.
Après la lecture de ce livre, je regrette un peu que l'auteur ne se soit pas plus appuyé sur le pays imaginaire d'Aziz. Cet élément a perdu en importance dès la rencontre avec la guide, pour diriger le récit vers une histoire d'amour platonique.
Note:L'Epouvanteur, Tome 2 - Joseph DelaneyL'Epouvanteur, Tome 2 - Joseph DelaneyL'Epouvanteur, Tome 2 - Joseph DelaneyL'Epouvanteur, Tome 2 - Joseph DelaneyL'Epouvanteur, Tome 2 - Joseph Delaney

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