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Pour rester connecter avec son assurance

Publié le 10 février 2015 par Fabricevezin @FabriceVezin

Lors d’un précédent billet, j’évoquais l’expérience lancée par Axa qui dans le cadre du lancement d’une offre d’assurance complémentaire santé, offrait aux 1 000 premières personnes souscrivant à cette nouvelle offre, un objet connecté : le tracker d’activité Pulse O2 de Withings. Une première en France qui ne passa pas inaperçue…

Néanmoins, cela a permis de mettre en lumière la possible convergence du monde de l’assurance santé avec celui des objets connectés, une mutation vers une assurance connectée.

En effet, aujourd’hui de nombreux objets ou capteurs sont créés afin de collecter puis d’analyser nos données physiologiques à l’aide d’applications mobiles. Le but étant de surveiller son propre état de santé, et si besoin, de l’améliorer

Le champ des possibles est vaste pour les assureurs et mutuelles, notamment autour de stratégies liées à la gestion du risque en développement des offres autour de la sensibilisation et la prévention.

Un facteur clé dans la diminution des risques réduisant de fait, le nombre de prestations et les coûts de prise en charge des assurés. Dit plus vertement « un assuré/adhérent avec un mode de vie plus sain est synonyme d’un risque moindre pour l’assureur ».

Le second avantage de cette évolution, est la possibilité pour les professionnels concernés de renforcer la relation assureur/assuré. Les premiers ayant une connaissance accrue du mode de vie de leurs clients, seront plus à mêmes de leur proposer des offres de services personnalisées ou des campagnes promotionnelles parfaitement ciblées.

Comme par exemple l’offre Vitality de l’assureur Discovery, qui proposait aux assurés de gagner des points « Vitality » à chaque fois qu’ils enregistraient une activité physique via leur objet connecté. Points permettant de gagner ensuite des réductions ou des cadeaux.

Autre exemple avec l’assureur américain Aetna, qui en 2013, a lancé sa plateforme web et mobile CarePass, qui centralise l’ensemble des données physiologiques personnelles de différents objets connectés ou applications de suivi alimentaire. L’assuré peut également effectuer un envoi de ces informations vers son médecin.

Dans le secteur automobile et à titre de comparaison, citons le projet de cette application au Royaume-Uni, de type « pay how you drive » permettant d’analyser les comportements au volant et d’accorder des ristournes aux bons conducteurs. Ne pas oublier non plus, le futur imaginé par Les Caisses d’Epargne avec l’utilisation des Google Glass pour faciliter les démarches automobile en cas d’accident, en lien direct avec le gestionnaire de sinistre pour faciliter la saisie du constat.

Yvon Moysan, président de Saint Germain Consulting , précise que, concernant l’assurance santé « il semble qu’il vaille mieux proposer des avantages commerciaux au client dont le comportement est responsable plutôt que de réduire le tarif de sa prime si on veut le séduire ».

On le voit, une évolution vers un deal gagnant/gagnant où les assurés bénéficieront d’une tarification au plus juste, et cela en fonction de leur état de forme et des efforts consentis pour ce maintien (activité sportive, alimentation équilibrée, arrêt du tabac…). D’autant qu’une enquête de PWC en 2014, indiquait qu’un français sur deux ne voit pas d’inconvénient à communiquer à son assureur davantage de données personnelles, liées à son quotidien et à son mode de vie, si cela lui permet de bénéficier de tarifs plus avantageux et d’offre personnalisées.

Une évolution du modèle est donc en marche.

En attendant, à ce jour, pour pouvoir comparer les tarifs et les services (connectés ou non) proposés par les mutuelles santé et tenter de faire baisser le prix de son assurance, le moyen le plus efficace est l’utilisation d’un comparateur en ligne.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?



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