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A l'affiche : Le Hobbit, la bataille des 5 armées de Peter Jackson

Par Supy @ImaginaireSupy
A l'affiche : Le Hobbit, la bataille des 5 armées de Peter Jackson
Si vous me connaissez ou que vous me suivez depuis quelques temps, vous devez certainement savoir que je suis une inconditionnelle des livres de J.R.R. Tolkien. Autant vous dire que ce dernier film de Peter Jackson, je l'attendais, je comptais les jours, je m'extasiais pour un rien dès que je voyais la bande annonce, une photo, un croquis. Je me situe dans la catégorie des gros fans, des addicts et autres. En fait, je ne passe pas une année sans revoir les films, relire les livres ou certains passages... C'est au point où, hier soir, je suis allée m'installer au cinéma pour une sacrée soirée : la diffusion des trois films en 3D.

Il y a peut-être un risque de spoiler !
Et autant vous dire que je n'ai pas été déçu une seule seconde de ce tout dernier volet en Terre du Milieu. Le film m'a même paru trop court alors que ça faisait déjà 9h que j'étais installée dans mon siège. A partir de maintenant, je vais compter les jours qui me séparent de la version longue de la Bataille des 5 armées, il y a quand même certains passages que je voudrais voir étoffer.
En tout cas, dès les premiers secondes du film, on commence fort et on est tout de suite dans l'ambiance de la guerre puisque, comme chacun le sait, Smaug s'envolait vers Esgaroth à la fin du deuxième film. C'est explosif ! Il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce passage fort. Si on assistait brièvement à l'attaque de Dale dans le prologue, ici, on assiste pleinement à la rage de Smaug et à la désolation qu'il sème derrière lui. Et Bard ! Quel homme ! Le personnage de Luke Evans m'a laissé sans voix de par son entêtement et son honnêté.
En parallèle, on assiste également à ce qui se passe sous la Montage Solitaire. Si le passage précédent nous faisait goûter au désespoir et à la souffrance, on passe maintenant à un côté beaucoup plus sombre de l'histoire. Au fil des minutes qui s'égrainent, on voit Thorin être complètement ravagé par le mal du dragon. On y avait le droit à quelques petites touches dans le précédent mais ici, c'est nettement accentué pour en faire un être infâme et sans coeur. Mais heureusement, le hobbit veille et Bilbo se veut être une planche de salut dans la noirceur d'Erebor.
C'est à ce moment que je me suis prise une grosse claque par rapport à la finesse du personnage et au jeu de Martin Freeman. D'un côté, il est le hobbit joyeux et courageux qui donnera tout pour aider la compagnie de nains, aider Thorin à prendre conscience de ce qu'il devient, et de l'autre, il est lui-même rongé par tout ce qu'il arrive. On le voit se remettre en question à de nombreuses reprises, redouter ses propres actions et s'interroger sur la marche à suivre...
Il y a aussi tout le passage de Dol Goldur qui est une pure merveille. C'est quelque chose que l'on n'a pas dans les livres si ce n'est dans les annexes et pouvoir voir ce passage de mes yeux est incroyable. C'est exactement ce qu'il manquait pour nous montrer toute puissance des Istari ou des Anneaux Elfiques !
Puis la guerre tant attendue mêlant 5 espèces démarre ! Et là, c'est impressionnant ! J'avais toujours pensé qu'il ne pourrait jamais y avoir, au cinéma, de scène de guerre digne de la bataille des Champs du Pelennor dans le Seigneur des Anneaux. Je ne concevais pas qu'on pouvait réitérer un tel exploit que de mélanger la noirceur de la guerre et de la mort à la finesse de quelques scènes qui se veulent humoristiques. Eh bah si, l'exploit était possible puisque Peter Jackson nous offre tout cela et même plus sur un plateau de mithril !
Le passage m'a semblé duré seulement quelques minutes alors qu'on doit frôler l'heure entière mais c'est pour vous dire toute l'intensité du moment ! Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, j'en ai pris pleins les yeux, j'étais accrochée à mon maudit fauteuil dans l'attente de ce qui pourrait se passer. Et dieu sait ce que j'ai pu redouter de voir ce dernier volet du Hobbit et vous devez savoir pourquoi si vous avez lu les livres.
J'étais plongée dans un univers fictif qui a pourtant prit vie devant mes yeux et la 3D accompagnée des 48 images à la seconde ne doit pas y être étrangé. Cette façon de filmer permet au spectateur d'être complètement happé dans le film. J'avais presque envie d'attraper une épée qui trainait et me mêler moi-même à la bataille.
Ce dernier volet du Hobbit est époustouflant ! On s'en prend pleins les yeux que ce soit au niveau des décors ou des actions. Peter Jackson a vraiment le don magique de donner vie au récit de J.R.R. Tolkien et il offre tout son talent pour permettre au petit spectateur que nous sommes de se plonger tête la première dans l'histoire. Tout est parfait : de la conception à la réalisation ! Il faut aussi saluer toutes les petites fourmis de l'ombre qui ont fait un travail merveilleux !
J'ai également été ébloui par le jeu des acteurs. De tous les acteurs ! Aucun n'est plus en dessous des autres, ils apportent tous ce petit quelque chose qui permet également de donner vie à la Terre du Milieu. Au point où je n'ai jamais douté du choix du casting comme ça peut souvent m'arriver. Ca semblait évident que Lee Pace était le Thranduil parfait une fois le costume enfilé, ou que Richard Armitage semble si profond en Thorin ou bien que Martin Freeman semble si naturel en Bilbo Baggins.
Mais il y a aussi tout un tas de petites choses qui font plaisir à l'âme de la fan que je suis. Peter Jackson a parsemé ses films de petites anecdotes qui mèneront au Seigneur des Anneaux. On peut dire, qu'ainsi, la bouche est bouclée...
Pour conclure, je peux vous dire que ce dernier volet du Hobbit est plus que parfait ! Et prévoyez les mouchoirs, c'est si intense qu'on se laisse vite happer par le film. Et la chanson final interprété par Billy Boyd (Pippin dans le Seigneur des Anneaux) est une pure merveille !



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