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Interview de Virginie Grimaldi : « Je n’aime pas trop être isolée quand j’écris, j’ai besoin que ça vive autour de moi. »

Par Sissi De Beauregard @SissiBeauregard

Portrait de Virginie Grimaldi

Le premier roman de Virginie Grimaldi Le Premier jour du reste de ma vie (j’en parle ici) est un très gros succès. Publié chez City Editions début janvier et épuisé au bout de deux semaines, il a dû être réimprimé à deux reprises. Vous connaissez peut-être son blog femmesweetfemme, qui cartonne aussi et la bonne nouvelle, c’est que même star du web et auteur de best-sellers, Virginie a très gentiment accepté de répondre à mes quelques questions.

Bonjour Virginie, pourquoi et depuis quand écrivez-vous ?

Bonjour Marie,
J’écris depuis toute petite. Je me souviens qu’à chaque anniversaire de l’un de mes proches, j’écrivais un poème sur des feuilles à carreaux. Ça me vient de ma grand-mère, je crois, qui noircit des cahiers de pensées dans lesquels je me plongeais pendant des heures, les mercredis après-midis.
J’écris pour raconter des histoires, pour verbaliser des sentiments, pour faire du bien à ceux qui lisent et, par ricochet, me faire du bien à moi.

Quelle est votre journée type d’auteur ? Avez-vous des rites quand vous écrivez ?

Pas de journée type, pas de rite, j’écris quand l’envie me vient, même s’il faut parfois que je la pousse un peu. Bizarrement, je n’aime pas trop être isolée quand j’écris, j’ai besoin que ça vive autour de moi. Il n’est pas rare de me voir taper sur mon clavier au beau milieu de mon salon, entre mon fils qui joue au ballon, mon mari qui cuisine et la télé qui chante.

Si vous étiez une chanson, vous seriez ?

Happy, de Pharell Williams (avec la choré).

Le premier jour du reste de ma vie est un gros succès, il a déjà été réimprimé deux fois, comment vivez-vous ce succès ? Vous y attendiez-vous ?

C’est fou. Je n’osais même pas l’envisager, j’avais même enfilé ma carapace la plus solide pour faire face aux critiques qui ne manqueraient pas de tomber. Au lieu de ça, je reçois des messages magnifiques de lecteurs qui me disent combien mon livre leur a fait du bien. La carapace s’est recouverte de guimauve.

Quels sont vos trois romans préférés ?

Difficile de choisir, d’autant que je prends moins le temps de lire depuis quelques années. Mais je dirais « 1000 femmes blanches » de Jim Fergus, un des seuls livres que j’aie lu plusieurs fois (hormis Tchoupi va sur le pot, j’entends), « Un tout petit rien » de Camille Anseaume, qui transforme les mots et la vie en poème et pour le troisième je sèche, j’en ai plein qui me viennent, des classiques, des contemporains, des historiques, à partir du moment où l’histoire m’embarque, je plonge.

3 adjectifs qui vous définissent ?

Entière, bordélique, généreuse.

Vous partez habiter sur une île déserte, vous mettez quoi dans votre valise ?

Je crois que la seule chose dont je ne pourrais me passer, ce sont les gens que j’aime. Donc je prendrais une grande valise et j’y mettrais mon fils, mon mari, mes parents, ma soeur, mes neveux, mes amis, mes grands-parents, mes oncles, mes tantes… Oh Oh, ce serait le bonheur !

Votre citation préférée ?

« Plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie », de Khalil Gibran

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