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Critiques Séries : The Slap (US). Mini-series. Episode 1.

Publié le 14 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Slap (US) // Mini-series. Episode 1. Pilot.


Le projet de remake de la mini-série australienne The Slap, elle-même adaptée du roman de Christos Tsiolkas, date de plusieurs années maintenant. Mais NBC s’est enfin décidé à lancer la production une fois le bon casting trouvé, un casting qui va d’ailleurs avoir une petite démêlée alors que Marie-Louise Parker sera remplacée par Uma Thurman quelques mois après l’annonce de son casting. Comme dans la série originale, The Slap (US) comportera 8 épisodes se concentrant sur le destin de plusieurs personnages. On suppose que le destin imposé à chacun des personnages va se trouver être le même que dans la version originale, difficile de changer un livre simplement pour faire plaisir aux téléspectateurs de la série originale. « Hector » est donc le premier personnage qui nous est introduit. Incarné par Peter Sarsgaard, ce personnage vit une journée infernale. Il n’a pas de chance et tout indique alors que c’est lui qui va donner la gifle si l’on ne connait pas la série originale. J’ai tout de même trouvé intéressant la façon dont on suit le personnage et dont le narrateur vient introduire le personnage et ses faits et gestes.

Au cours d’un anniversaire, un enfant est giflé par un des adultes invités, entraînant alors une réaction en chaîne qui va créer des conflits relationnels importants.

Car cela a son charme et cela donne l’impression de voir une série complètement différent. Le narrateur n’est pas sur-exploité non plus ce qui permet là aussi de prendre son temps et de passer un très agréable moment. Après avoir vu la série australienne, difficile de ne pas faire abstraction mais je pense qu’il faut malgré tout tenter car aussi ridicule que l’idée de ce remake peut être, cela fonctionne plutôt bien. Si cela fonctionne c’est en grande partie grâce à la prestation des divers membres du casting. A commencer par Peter Sarsgaard qui retranscrit à merveille la folie de ce personnage qu’il incarne. Il passe le cap de la quarantaine et a du mal à le passer. Il trompe sa femme, ne sait pas trop comment s’y prendre face à sa propre vie. Il a envie de prendre des risques sans jamais réussi à le faire, etc. C’est tout un tas de choses comme celles-ci qui forgent le caractère de ce personnage. Le charme passe également par une mise en scène soignée qui fonctionne plutôt bien. Ce n’est pas la même mise en scène que celle de la version originale ce qui permet d’y voir quelque chose de différent et donc, pour tout téléspectateur de la série originale, d’apprécier autrement la série.

Ce premier épisode ne laisse pas énormément de place aux autres personnages mais c’est la construire de la série qui veut cela. Il faut bien évidemment savoir que l’on va se concentrer sur d’autres personnages pour comprendre que ce n’est pas dramatique si cet épisode ne nous a pas tout révélé sur tout le monde. Ce n’est d’ailleurs pas suffisamment explicite à mon goût et c’est probablement ce qui m’a le plus déçu mais ce n’est pas bien grave. Cette introduction rappelle l’originale sans pour autant être une pâle copie. Le scénario est le même mais l’enrobage est complètement différent, permettant de se laisser surprendre comme il se doit. Jon Robin Baitz qui a déjà travaillé sur Brothers & Sisters était donc un excellent choix pour s’occuper de ce remake. Bien que le fait que Melissa George reprenne le même rôle (celui de Rosie) dans The Slap (US), qu’elle incarnait déjà dans The Slap version originale, ce n’est pas ce qu’il y a de plus grave non plus. Les téléspectateurs qui n’ont pas vu la version australienne vont découvrir une très belle histoire quand les autres qui ont déjà vu l’original vont simplement y voir un remake réussi.

Note : 6.5/10. En bref, remake réussi.


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