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#FilmMTL Les Rendez-vous du @Qc_Cinema vous invitent à tricoter serré avec la crème des films québécois #RVCQ15

Publié le 17 février 2015 par Duc C. Nguyen @duccnguyen

Du jeudi 19 au samedi 28 février 2015, Les Rendez-vous du cinéma québécois vous invitent à découvrir et à célébrer le cinéma québécois.

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Fort de sa longévité et de son expérience, la 33e édition du festival est bourrée d’événements rayonnants : 44 longs métrages de fiction, 84 documentaires, 95 courts métrages de fiction, 60 films d’art et d’expérimentation , 22 films d’animation, 32 films étudiants, 6 œuvres interactives, 1 projection-spectacle extérieure gratuite et 30 événements gratuits.

2_Visuel Les maîtres du suspense jpg_moy

Parmi les films de cette programmation haute en couleurs, voici les 9 films à ne pas manquer:

LES LOUPS
SOPHIE DERASPE

Élie, jeune femme convalescente, débarque sur une île de l’Atlantique Nord, en pleine fonte des glaces, et tente de s’intégrer à la communauté d’insulaires. Elle éprouve à la fois dégoût et attirance pour ces hommes qui pratiquent la chasse aux loups marins, dans ce lieu éloigné, où la vie se prend et se donne au gré des forces brutes de la nature. La présence mystérieuse de la jeune femme suscite la curiosité comme la méfiance. Maria, la matriarche, louve protectrice, tentera de mettre à jour les motifs secrets qui animent Élie.

BIDONVILLE : ARCHITECTURES DE LA VILLE FUTURE
JEAN-NICOLAS ORHON

Du plus gros bidonville d’Asie à Mumbai jusqu’en banlieue marseillaise, en passant par une communauté amérindienne de l’Abitibi, un « tent city » dans l’État du New Jersey et un bidonville marocain, ce film propose un voyage au coeur de mondes marginaux et du quotidien de ceux qui y vivent. À travers un portrait des macro-enjeux politiques et économiques, Bidonville : architectures de la ville future se penche d’abord sur les microdétails : la créativité, l’inspiration et la persévérance des individus qui s’approprient, érigent et animent une cité à leur image, qui s’inspire souvent des villages traditionnels de leurs communautés d’origine.

UN PARALLÈLE PLUS TARD
SÉBASTIEN LANDRY

Léandre, employé d’une entreprise de sécurité informatique, souffre d’une pierre au rein. Alors qu’il est dans la salle d’attente d’une clinique, accompagné de sa copine Claire, il décide de partir. Seul, direction Havre-Saint-Pierre. Là, il s’installe dans la maison de sa tante et renoue avec Ève, celle pour qui, dix ans auparavant, son coeur battait. La situation de Léandre se complique encore plus lorsque la police décide de le retrouver, après que des informations relatives au meurtre du ministre de la Sécurité publique aient été retrouvées sur son ordinateur. Premier long métrage de Sébastien Landry, Un parallèle plus tard est un film sensible arpenté par les attachants Maxime Dumontier et Sophie Desmarais. Il fait des magnifiques paysages de la Côte-Nord le décor de ce combat complexe d’un homme contre sa propre lâcheté.

DYS-
MAUDE MICHAUD

Eva, mannequin durant dix ans, cherche à réinventer sa carrière. Sam, son mari, est professeur de photographie à l’université. En apparence, tout va bien pour ce couple jeune et beau, installé dans un luxueux appartement. Mais à l’extérieur comme à l’intérieur, un mal progresse indéniablement. Un mal tétanisant, effrayant et qui va forcer Eva et Sam à se barricader, au risque de ne pas survivre à leur isolement, à leur paranoïa et à leurs hallucinations. Après plusieurs courts remarqués et la websérie Bloody Breasts, Maude Michaud signe un premier long entièrement indépendant, particulièrement anxiogène, au suspense simple, mais tenu de bout en bout. Observant avec puissance l’implosion d’un couple en huis clos, Dys– fait sans cesse dérailler son naturalisme retenu vers les rives d’un thriller psychologique et horrifique d’une grande audace.

HENRI HENRI
MARTIN TALBOT

Son père est parti un soir de Noël, mais jamais revenu. Sa mère est morte l’année suivante. Après avoir grandi dans un orphelinat, Henri est désormais adulte et doit s’adapter au monde extérieur. Heureusement, il a un don : mettre de la lumière dans la vie des gens. Trouvant un travail d’entretien de lampes et luminaires, il s’emploie à exercer son don plus concrètement sur la vie de monsieur Binot, un vieil homme fortuné, et de Hélène Guérin, une adorable guichetière. Premier long de Martin Talbot (Il était 3 fois 1 doigt, Les Parent), Henri Henri soigne l’ambiance d’un Québec vintage pour mieux le rendre atemporel et composer sa fable tendre et attachante, notamment portée par la présence lunaire de Victor Andrés Trelles Turgeon et le charme de Sophie Desmarais.

LE CONCIERGE
FEDERICO HIDALGO

Petit et sans charme, l’appartement n’a rien de spectaculaire. Pourtant, ils sont nombreux à venir le visiter. Divorcés depuis peu, artistes venant d’arriver sur le territoire, veufs, jeune fille décidant de voler de ses propres ailes… À chacun, et même à sa propre fille, le concierge montre patiemment les lieux, ne pouvant que les conseiller pour la suite des choses. Mais à chacun, le propriétaire refuse aussi l’emménagement. Sans aucune explication. Jusqu’à ce que le concierge, perplexe, vienne le voir pour en savoir plus. Jouant lui-même le rôle de ce concierge tout en retenue, Federico Hidalgo (Un amour muet, Imitation, L’incrédule) cisèle avec attention l’atmosphère de son nouveau film en jouant des silences et des regards pour mieux dessiner les contours de ce drame intimiste et intrigant.

L’ ANGE GARDIEN
JEAN-SÉBASTIEN LORD

Une nuit, alors qu’il écoute le hockey comme à son habitude, tout va changer pour Normand, un gardien de sécurité au coeur fragile. Dans les locaux qu’il surveille, un jeune couple tente de commettre un vol. Si Normand parvient à rattraper Nathalie, il fait toutefois un malaise. La jeune femme va l’aider à s’en sortir, mais sera de retour quelques semaines plus tard pour, à son tour, demander de l’aide. Rencontre singulière entre deux êtres que tout oppose, captant l’atmosphère glacée et onirique particulière des nuits d’hiver, L’ange gardien est un film aussi tendu qu’émouvant. Quatorze ans après sa comédie Le petit ciel, Jean-Sébastien Lord explore un nouveau registre, comptant sur la présence de Guy Nadon, tout en force et vulnérabilité, et de Marilyn Castonguay à fleur de peau.

2 TEMPS 3 MOUVEMENTS
CHRISTOPHE COUSIN

Son père mort depuis presque un an, Victor a quitté la France avec sa mère pour venir s’installer à Vanier, un quartier de Québec. Solitaire et en colère à l’idée que sa mère puisse refaire sa vie, Victor a bien du mal à s’acclimater à sa nouvelle vie. Une réalité qui va se complexifier encore davantage après qu’il ait été le seul témoin du suicide de François, un élève de son école. Pour son premier long, inspiré d’un événement survenu durant sa propre adolescence, Christophe Cousin fait preuve d’une grande sensibilité mêlée d’une pudeur touchante. Toute en retenue, sa mise en scène délicate et atmosphérique révèle le talent indéniable du jeune et attachant Zacharie Chasseriaud, entouré d’une distribution impeccable (Aure Atika, Anne-Marie Cadieux, Antoine L’Écuyer).

PROJET-M
ERIC PICCOLI

Une expérience scientifique et psychologique. Voilà comment Luc Côté, président de l’Agence scientifique québécoise présente le Projet-M. Car les quatre astronautes, envoyés durant 1000 jours dans une station en orbite autour de la Terre, sont bien là pour expérimenter la faisabilité d’un long voyage en direction d’Europe, une lune de Jupiter, où d’importantes découvertes pour l’humanité pourraient être faites. Mais durant ces 1000 jours, la Terre, elle, ne s’arrête pas de tourner et les conséquences se font ressentir même dans l’espace. D’abord une websérie de 10 épisodes acclamée, puis un long métrage tout aussi impressionnant, Projet-M d’Eric Piccoli réunit Julie Perreault, Jean-Nicolas Verreault, Nadia Essadiqi et Pierre Verville pour mieux réussir avec soin et vision une rare incursion québécoise sur les terres de la science-fiction d’anticipation.

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