Magazine Côté Femmes

34 ans

Publié le 26 février 2015 par Elosya @elosyaviavia

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C’est marrant, parce que plusieurs idées me sont passées par la tête pour parler de mes 34 ans (que j’arbore fièrement depuis le 2 Février, jour de crêpes et Hooray jour de mon anniversaire donc)

Je m’étais dit, tiens et si je faisais un espèce de trucs genre : 34 choses pas encore dites sur moi.

Mais bon, vu que je ne me souviens pas tant que ça de tout ce que j’ai pu dire (ou non) ici, vous auriez au final eu plus de potins inédits en achetant le dernier Public qu’en lisant ces « 34 trucs ».

Du coup, je ne sais pas pourquoi, mais en écrivant cet article, je me suis souvenue de la question systématique de notre prof de théâtre avant de jouer une scène : comment tu te sens ?

Là tout de suite ce soir, je dirais que je me sens fatiguée.

L’hiver, le manque de sommeil parce que je me couche tard pour regarder une super série aka Parks and Recreation (pour chialer de rire, ya a pas mieux), le fait d’avoir envie de rester sous la couette et le fait de rester sous la couette qui donne envie de rester encore plus sous la couette (you know what I want te dire ?)

Je me sens préoccupée aussi.

Des histoires d’appart à trouver, recherche déjà évoquée ici au début de l’année, mise un chouia au ralenti et que je reprends ces derniers temps (si vous avez des plans de logement 1 pièce sur Paris ou RP, budget maxi 650e pour moi et mon ravissant chat, je prends :-))

Je me sens bouleversée (positivement) et j’ai pas mal besoin de réfléchir aussi.

Les sites de rencontres se révèlent très instructifs au final. Je délaisse progressivement ‘Adopte » pour un autre site « Ok Cupid ». J’en ai parlé avec pas mal de personnes, mais pour résumer l’idée, j’ai l’impression de tomber sur pas mal de « petits garçons apeurés » sur Adopte. Je développerais l’idée dans un prochain article, mais le fait que je n’attende pas forcément du haut de ma tour d’ivoire qu’un homme lève la tête pour poser les yeux sur moi. Et que je fasse le premier pas pour aller à la rencontre de garçons, donne un résultat proche de zéro en terme d’échanges. Je pense qu’il faudra que je vous refasse un petit article sur les sites de rencontres. En dehors de cela, j’ai fait des rencontres via l’autre site et je sors totalement de ma zone de confort, je me (re)découvre et je reconsidère mes envies, désirs et besoins dans le domaine sentimental. Moi qui me croyais prête, archi prête pour être en couple, je me rends compte que ce n’est pas si simple et que consciemment ou inconsciemment, j’ai besoin de me connaître encore mieux pour aller vraiment vers quelqu’un, pour quelque chose de sérieux. Je suis toujours traversée par mon envie de couple, d’enfants et de bonheur à deux, mais disons que depuis quelque temps, quand je me parle à moi-même d’accomplissement, je pense écriture, passion, travail, projets en priorité et le couple et tout ce que j’y attache n’est plus THE priorité (même si j’ai toujours des instants (plus rares) de spleen autour du thème : Mais pourquoi y a autant de gens autour de moi qui sont casés, se marient, s’installent, ont des enfants et pourquoi moi je suis seeeeeuuuuuuuuuullle). En attendant je m’amuse, mais on reparlera.

Je me construis

J’accepte progressivement mon humanité, enfin plutôt la définition que j’en ai. J’accepte un peu plus mes « faiblesses » (c’est le mot que j’utilise, mais je trouve qu’il a une connotation négative, si vous avez un autre mot, je suis preneuse). Après des années de tentatives infructueuses, pour éloigner et tenir à distance mes histoires de perfection, d’ultra-exigence tout ça, tout ça. J’essaie encore d’accepter que c’est là, que mettre un couvercle dessus ne va pas résoudre mes turpitudes et que je peux me prendre comme je suis. Je m’apprivoise.

J’aimerais arrêter de lutter en fait.

C’est marrant parce que c’est grâce à la méditation que je me suis aperçue que je repartais vers les cimes de l’ultra perfection. Quelque temps déjà que je médite et depuis début janvier, j’ai du mal. Je n’arrive plus à rester concentrée, je ne ressens plus les superbes bienfaits du début. Au début, je me suis dit que c’était pas grave, que ça allait revenir, mais plus j’essayais, plus je me crispais sur le résultat et plus ma sacro-sainte séance de méditation tournait à la torture mentale et la culpabilisation genre : MAIS POURQUOI J’Y ARRIVE PLUS ? JE DÉCONNE OU QUOI ?

Alors je suis allée lire deux-trois trucs sur internet sur la méditation, les effets ce qu’on devait attendre. Eh bon ce que j’en ai retenu c’est que l’attente du résultat ultime en méditation, c’est pas bon. Enfin disons que maintenant, je médite pour prendre quelques instants seuls avec moi-même, je ne cherche plus à absolument me vider la tête, à absolument me détendre. J’essaie juste de fermer les yeux, respirer et de prendre ce temps pour rester immobile, silencieuse pour moi. Je ne sais comment ça évoluera.

Que rajouter de plus à ce ressenti du moment ? Que les émotions que je décris ici et maintenant, ne seront peut-être plus les mêmes demain. J’aurais toujours 34 balais, mais comme j’aime souvent me le répéter, je ne suis pas tout à fait différente, mais plus tout à fait la même non plus.

Pour cette nouvelle année de prise et plus encore ensuite, je me souhaite du mouvement, de l’avancée, du cheminement.

En boucle dans le MP3 en ce moment depuis que j’ai vu le classique des teen movies The Breakfast Club et aussi à cause de cette vidéo, petit bijou d’hommage aux films d’ado des années 80

Des bisous ! :-D


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