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Claude monet

Publié le 06 mars 2015 par Aelezig

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Claude Monet, né le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 (à 86 ans) à Giverny (Eure), est un peintre français, l’un des fondateurs de l'impressionnisme, peintre de paysages et de portraits.

Il est le second fils d’Adolphe et Louise-Justine Monet, après Léon. Baptisé sous le nom d’Oscar-Claude, il est appelé Oscar par ses parents. La famille, grands-parents paternels compris, s’installe au Havre en Normandie vers 1845, l'année de ses cinq ans. C'est probablement un déménagement décidé sous l’influence de sa tante Marie-Jeanne Lecadre, épouse d'un commerçant havrais qui accueille son beau-frère dans sa maison. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux.

De manière précoce, le jeune Oscar-Claude développe un goût pour le dessin et il suit avec intérêt le cours d’Ochard, un ancien élève de David. Ses premiers dessins sont des caricatures de personnages. Il fait déjà des croquis de bateau et des paysages en « plein air » sur le motif.

Le 28 janvier 1857, sa mère décède et il abandonne ses études. Sa tante, qui elle-même peint à ses heures perdues, l’accueille et l’encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, Gravier papetier, où expose également Eugène Boudin, ancien associé du propriétaire. C’est là qu’il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique : « Si je suis devenu un peintre, c’est à Eugène Boudin que je le dois ». Monet commence à peindre ses premières toiles de paysages en été 1858. Boudin conseille alors à son jeune comparse de quitter Le Havre pour Paris dans le but d'y prendre des cours et d'y rencontrer d'autres artistes.

1866 femmes au jardin

1866 - Femmes au jardin

Claude arrive à Paris en avril 1859, il est accueilli par Amand Gautier, un ami de sa tante. Celle-ci lui verse une pension régulière et gère ses économies accumulés grâce à la vente de ses dessins. Début 1860, il entre à l'Académie Suisse. Il y rencontre notamment Camille Pissarro. Ce premier séjour n'est cependant pas consacré qu'au travail et Claude passe une part non négligeable de son temps dans la Brasserie des Martyrs, lieu où se rencontrent à l'époque de nombreux auteurs et artistes.

Le 2 mars 1861, Monet est tiré au sort au Havre pour être conscrit. Certes sa famille aurait pu payer l'exonération mais celle-ci est liée à son renoncement à la carrière d'artiste pour reprendre les affaires familiales... Monet s'y refuse et intègre donc le 1er régiment de chasseurs d'Afrique le 29 avril 1861 et part en Algérie. Début 1862, il attrape une fièvre typhoïde et est autorisé à rentrer au Havre durant l'été. Sa tante accepte de le faire sortir de l'armée et de payer l'exonération, à condition qu'il prenne des cours d’art à l’Académie. Il quitte donc l’armée, mais n’aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés... En 1862, il se lie d’amitié avec Johan Barthold Jongkind et retrouve Eugène Boudin.

La même année, il commence à étudier dans l’atelier de l’École Impériale des Beaux-Arts de Paris. Il y rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille. Au printemps 1863, ce dernier et Monet vont peindre dans la nature à Chailly-en-Bière près de Barbizon.

Mi-mai 1864, Monet retourne sur la côte normande. De sa période honfleuraise en compagnie de Boudin et Jongkind, Monet conservera une grande nostalgie et ils auront une influence essentielle dans la genèse de son art.

Fin 1864, Claude s'installe avec Frédéric Bazille dans un atelier à Paris.

En 1866, il rencontre Camille Doncieux qui devient un de ses modèles. Alors que Claude n'a plus un sou, Camille tombe enceinte. Elle donne naissance à Jean Monet le 8 août 1867.

1867 terrasse a sainte adresse

1867 - Terrasse à Sainte-Adresse

Il se fait souvent prêter de l’argent par ses amis, mais ses tableaux sont souvent saisis et il fait une tentative de suicide au printemps 1868. En dépit de sa pauvreté persistante, le 28 juin 1870 il épouse Camille.

L'entrée en guerre de la France en juillet 1870 ne soulève aucun sentiment nationaliste chez Monet. Frédéric Bazille trouve la mort sur le champ de bataille le 18 novembre 1870. À la fin de l'année, Claude ne voulant pas servir militairement décide de partir Angleterre à Londres. Il y fait la rencontre du marchand d'art Paul Durand-Ruel qui sera déterminant pour sa carrière. Il admire les œuvres des peintres britanniques Turner et John Constable et est impressionné par la manière du premier de traiter la lumière. Il rencontre aussi le peintre américain James Abbott McNeill Whistler, avec lequel il se lie d’amitié.

Son père décède le 17 janvier 1871. Fin mai 1871, il décide de se rendre aux Pays-Bas, à Zaandam, avant de retourner à Paris.

Monet et sa famille emménagent dans une maison avec jardin à Argenteuil, Val-d'Oise. L'héritage de son père et la dot de sa femme permettent d'améliorer les conditions matérielles. Il enregistre également des achats importants de Durand-Ruel. C'est également à cette époque-là qu'il fait l'acquisition de son bateau-atelier qui lui permet d'accéder à de nouveaux points de vue.

Le 15 avril 1874, l'exposition de la société anonyme coopératives d'artiste ouvre ses portes en réaction au Salon dans les ateliers de Nadar. Elle présente les �œuvres des différents artistes qui se qualifieront plus tard d'impressionnistes. Monet y présente une toile. La manifestation n’a pas le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus sont assez hostiles. Le terme d'impressionniste est utilisé pour la première fois dans une critique de Louis Leroy du Charivari du 10 mai sur l'exposition.

En 1874, Édouard Manet vient peindre avec Monet à Argenteuil. En avril 1876, a lieu la deuxième exposition de la société anonyme coopérative dans les locaux de Durand-Ruel. Lors de leur troisième exposition en 1877, les peintres impressionnistes reprennent à leur compte le terme d’impressionnisme pour identifier leur style. A la fin de l'été de la même année, Monet commence à travailler au château de Rottembourg de Montgeron à des toiles de grands formats pour le décorer. La demeure appartient à Ernest Hoschedé et à sa femme Alice, une riche famille aux origines belges, qui y vivent avec leurs cinq enfants.

1872 tulipes des pays bas

1872 - Tulipes des Pays-Bas

Début 1878, Monet devant réduire son train de vie, il quitte Argenteuil pour s'installer provisoirement à Paris. Il réussit à payer in-extremis ses créanciers afin de ne pas avoir ses toiles saisies. Là, en mars 1878, Camille met au monde un second fils : Michel.

En août 1878, lui, sa famille et celle des Hoschedé, emménage dans une petite maison à Vétheuil. L'ancien mécène a fait faillite du fait de ses spéculations sur les œuvres d'arts. Camille tombée malade au milieu de l'année 1877, ne parvient pas à se rétablir dans ces conditions proches de l'insalubrité. Elle décède le 5 septembre 1879.

Ernest Hoschédé étant souvent parti, Claude vit seul avec Alice et ses enfants. Ce mode de vie est montré du doigt par la société de l'époque.

En octobre 1881, il déménage avec ses enfants et les Hoschédé à Poissy (Yvelines). En le suivant, Alice rend publique la situation irrégulière qui est la leur... Le 28 février 1883, l'exposition sur ses œuvres qu'a organisée Durand-Ruel ouvre ses portes. Elle reste peu fréquentée et les ventes sont décevantes, mais les critiques dans la presse sont majoritairement positives.

Le 29 avril 1883, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny (Eure) et s’y installe alors définitivement avec Alice et leurs enfants. Au début, il n'est que locataire, mais il pourra acheter la maison et le jardin attenant en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée.

En novembre 1884, commence sa longue amitié avec l’écrivain Octave Mirbeau, qui est désormais son chantre attitré et contribue à sa reconnaissance. À partir de 1885, il expose chez Georges Petit. À la fin de l'année, il annonce à Durand-Ruel son souhait de ne traiter qu'avec Petit. Pourtant, en 1886, Paul Durand-Ruel lui ouvre les portes du marché américain : la reconnaissance officielle qu’il obtient outre-Atlantique a pour contrecoup de développer le marché de l’art impressionniste en France. En juin 1889, Auguste Rodin et Claude Monet exposent conjointement Rien que vous et moi dans la galerie parisienne de Georges Petit.

1877 gare st lazare

1877 - Gare Saint-Lazare

Vient le temps des séries. Cette période commence à proprement parler fin 1890 avec Les Meules.

Fin 1890, Ernest Hoschedé est alité, Alice, surement prise de remords, part à son chevet. Il décède le 19 mars 1891.

En 1891, Monet peint la série Les Peupliers. L'année suivante, ce seront les Cathédrales de Rouen. Il épouse Alice.

En 1893, il achète un terrain traversé par un bras de rivière, situé idéalement en face de la maison. Il procède à de nombreux aménagements et crée le jardin d’eau avec son étang aux nymphéas. Il s'intéresse aussi de plus en plus au jardinage.

En 1897, il débute les peintures de son jardin qu'il continuera jusqu'à la fin de sa vie. En 1899, il commence à peindre son pont japonais sur le bassin, prélude à la série des Nymphéas. La série Vues de la Tamise à Londres de 1900 à 1904 sera le plus grand triomphe de la carrière du peintre.

Alice est tombée malade en rentrant de leur voyage à Venise. Affaiblie par la mort de sa fille Suzanne, elle finit par décéder le 19 mai 1911. Monet traverse alors un moment difficile où il se contente de terminer ses peintures entamées. En 1912, une double cataracte est diagnostiquée chez le peintre. En 1914, il a la douleur de perdre son fils Jean.

Affaibli par le travail incessant, et une opération des yeux, Monet finit par contracter une infection pulmonaire qui le cloue au lit en 1926. Il meurt le 5 décembre.

Ses fils n'ont pas eu d'enfant, il est est donc sans postérité.

D'après Wikipédia


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