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Chappie

Publié le 07 mars 2015 par Sebd59 @1_oeil

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Sorti le 04 mars 2015

1h54

Action - - - - Science-Fiction

De Neill Blomkamp Avec Sharlto Copley, Dev Patel, Yo-Landi Visser...

Distribué par

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Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

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TP
Dans un futur proche, la population, opprimée par une police entièrement robotisée, commence à se rebeller. Chappie, l’un de ces droïdes policiers, est kidnappé. Reprogrammé, il devient le premier robot capable de penser et ressentir par lui-même. Mais des forces puissantes, destructrices, considèrent Chappie comme un danger pour l’humanité et l’ordre établi. Elles vont tout faire pour maintenir le statu quo et s’assurer qu’il soit le premier, et le dernier, de son espèce.

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Il nous avait surpris en 2009 avec District 9 (dont on attend toujours la suite), déçu en 2013 avec Elysium et on l’attend en 2017 avec Alien 5 (ou Alien 3 vu qu’il se passera après le 2 en jetant les numéros 3 et 4 aux oubliettes) mais pour le moment, c’est Chappie que l’on peut découvrir en salle.

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Si au début du film, on commence à se demander si l’on ne va se faire un nouveau reboot de RoboCop à la sauce Blomkamp, ce n’est que le début du film car rapidement, Chappie part vers un univers original, et qui malgré un thème déjà traité dans plusieurs films de SF, donne une nouvelle vision de la relation Homme/Machine.

Dans ses premières minutes, Chappie paraît être un film assez poussif mais c’est un peu la marque de fabrique de Neill Blomkamp, celle de faire des scénarios qui se construisent sur la durée et pas uniquement sur les moments clés du film. Le scénario monte crescendo et prend son temps pour mettre en place les différents personnages avant que Chappie n’arrive réellement à l’écran. Et encore à ce moment-là, le scénario et donc le film ne sont pas encore à pleine vitesse, cela sera gardé de côté pour la dernière demi-heure, la vitesse est encore progressivement en augmentation.

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En attendant d’avoir les vraies scènes d’action, on va faire la connaissance des différents personnages, qui sont parfois assez caricaturaux dans leur comportement : le méchant militaire, le groupe de braqueurs (quoi que dans ce cas, cela soit fait pour apporter un élément comique lors de l’apprentissage de Chappie qui reproduit les mimiques et gestuelles de ce groupe).

Ce qui reste le fil rouge de ce film, c’est l’évolution de Chappie et l’évolution de la relation entre les différents protagonistes qui l’entourent et font son apprentissage. Et c’est un peu la faiblesse dans le scénario car une fois le côté comique retiré avec les premier « pas » de Chappie, c’est vers l’émotionnelle que le scénario se tourne au point où la machine est devenue humaine, en contradiction avec le personnage de Vincent (le militaire) qui finit par avoir autant d’émotion que sa machine de guerre, mais les relations que développent Chappie avec sa « famille » adoptive vont très loin et tire beaucoup trop sur la corde sensible au point que l’on tombe dans des moments purement à l’eau de rose, et cela jusqu’à la dernière scène où le robot prend la place du créateur.

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Tout comme pour les précédentes productions de Neill Blomkamp, les effets spéciaux sont parfaitement utilisés et servent le film, contrairement à d’autres réalisateurs qui ne voient que les effets spéciaux au détriment du scénario et le tout en étant d’un très grand réalisme.

Mais ce qui me gêne de plus en plus dans les productions de Sony Pictures, c’est les placements de produits massifs pour les produits Sony (on n’est jamais mieux servis que par soit même). Et encore, le placement de produit est présent dans tous les films mais l’on ne les remarque pas forcément tout de suite, contrairement à Sony qui n’hésitent pas à nous sortir téléphone, ordinateur, console, avec des plans assez serrés sur les objets en question. Mais à quand un stand Sony à la sortie de la salle ?

Le casting est comme le réalisateur, c’est-à-dire, excellent.

Neill Blomkamp arrive de nouveau à nous surprendre avec un film dans la lignée de son District 9. Un scénario qui prend son temps et dont l’action monte crescendo. L’évolution de Chappie et de la relation entre l’Homme et la Machine est parfaitement décrite avec un point de vue différent des autres films de science-fiction. On peut regretter que le scénario tire parfois trop sur la corde sensible et commence à tomber dans la guimauve à certains moments. Mais ce qui reste le plus dérangeant c’est les gros placements pas du tout discret de produits Sony durant le film.

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