Magazine Bien-être

Il n'y a pas de relâche dans le combat

Publié le 08 mars 2015 par Montaigu

Happy women day

 Demain, la presse du monde entier sera focalisée sur la journée de la femme. Non que ce soit un non sens. Plutôt une bizarrerie. Cette journée a été décrétée en 1920, et des brouettes, pour  consacrer et célébrer le rôle  des femmes dans la lutte révolutionnaire pour faire évoluer la société et modifier  des structures sociales devenues obsolètes.

Qu’avons nous fait, nous les femmes, de cet esprit transformateur ?

Certes, il y eut le mouvement féministe des années 1960 qui a contribué et modifié de façon drastique  ce rôle tellement secondaire . Ce fut une guerre avec raison. Nous devrions leur élever un monument. Que serions-nous sans elles ? Les Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, et toutes les autres dont le nom m’échappe mais qui ont tellement fait. Maintenant quand on en parle c’est tout juste si on ne nous prend pas pour des dinosaures.

Le sujet est rapporté à des places dans les  conseils d’administration, les différences de salaires, on nous rebat le citron à propos du plafond de verre et autres joyeusetés.  C'est vrai.  Et pourtant il y a tellement à faire. Que vaut la parole d’une femme dans une  famille qui plus est la sienne ou celle de son mari. Ainsi en  France, quand on  s'oppose à une loi préétablie, on fait "son intéressante" voire, il faut demander pardon.  En Arabie saoudite, on est décapitée. Dernièrement sept femmes ont en malheureusement fait les frais. Le monde compte sa moisson de femmes condamnées à mort dont la parole ne vaut rien.

Bref, mes sœurs, il y a du boulot.

Nous  avons toutes envie de choisir notre vie et aussi en toute conscience, de  bien nous habiller, nous maquiller et nous émanciper d’un poids masculin lourdingue. Profiter d’une vie qui soit la nôtre. Tout simplement. 

Que faire pour nos  sœurs qui ploient sous le joug infernal de l’homme reconnu comme tel. Le MEC comme dit ma fille (12 ans) qui se sent supérieur à la femme quoi qu’elle puisse être et faire.

En ce jour où la joie devrait m’éteindre. C’est la tristesse qui m’envahit. Ce que je lis dans la presse et qui me convainc que la femme est en grave danger de retrouver son rôle " historique" d’être secondaire.

Aux armes, les filles !


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