C'est quoi ça ? Mes scènes préférées.

Aujourd'hui, je suis d'humeur à écrire des choses insensées. Dont cet article. Parce qu'après avoir écrit des longs paragraphes entiers sur le cinéma des années 30 ( c'était pas le sujet en fait, mais j'ai réussi à en parler quand même ) , je me suis demandée quels étaient mes scènes préférées. Aucun lien logique apparent, si ce n'est que j'ai envie de faire un article long, lui aussi. Comme ça, parce que j'ai envie. Parce que ça me fait plaisir ça au moins et qu'on m'a dit de me reposer. C'est une façon pour moi de me présenter à vous en plus. 

Ceux qui me suivent depuis un petit bout de temps savent peut-être qu'il y'a un film qui a tout changé. Edward aux mains d'argent de Tim Burton. Ma grande histoire d'amour avec le cinéma, elle a commencé à ce moment précis, à cette scène que je connais absolument par coeur et qui me fait toujours autant rêver, même des années plus tard. La musique, l'origine de la neige, les ciseaux et des buissons dinosaures 

J'ai développé une véritable obsession autour de cette scène, que je trouve juste extraordinaire. Cette scène résume à elle seule tous les enjeux de Drive de Refn . La dualité entre onirisme, et violence extrême atteint une sorte de paroxysme dans cette scène. C'est ce qu'on pourrait appeler un turning point dans la narration  : tout bascule brutalement. J'adore tellement cette scène que je veux la montrer à tout le monde, au point d'avoir traumatisé mes pauvres élèves en soutiens ( qui n'avaient accessoirement rien demandé ). En fait, je l'aime tellement que j'en ai fait un article tout entier de long en large en travers, il y'a longtemps, dans un temps lointain et passé. Ici en fait. 

J'ai aussi une autre vraie fascination avec le prologue de Melancholia de Lars Von Trier. Pour le coup, c'est un vrai prologue, qui comme au théâtre, nous annonce la fin de l'oeuvre. C'est juste la définition même du sublime. Rien que la musique de Wagner, La mort d'Iseut, elle vient m'arracher un truc quelque part. Pour le coup, c'est de la vraie fascination, c'est tellement puissant que ça en est terrifiant. 

Un film dont j'ai pas encore parlé ici et que j'ai vu il y'a un petit bout de temps : Vol Au Dessus d'un Nid de Coucou de Milos Forman . J'ai une passion dans la vie, c'est la folie. Voilà justement un film qui se passe dans un hôpital psychiatrique. Avec une des méchantes les plus méchantes du cinéma, et qui malheureusement reflète une part de réalité bien trop vraie. La scène est toute bête, mais elle est belle. Voilà. 

J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais la scène finale du Cercle des Poètes Disparus de Peter Weir est l'une de mes préférées. Parce que Carpe Diem, parce que la poésie anglais ( coucou ), parce que c'est beau et que ça parle tout seul. 

Une très longue scène je vous l'accorde. Mais la découverte de Laputa dans le Château dans le Ciel de Miyazaki, c'est une de mes scènes préférées. Je veux plus jamais entendre que l'animation japonaise c'est naze et que c'est réservé aux enfants. C'est juste extraordinaire, rien que pour la musique.

Je me souviens que j'ai regardé Le Tombeau des Lucioles de Isao Takahata en cours. Je veux plus jamais revoir ce film, tellement il est terrible. J'en serais incapable, c'est vraiment la chose la plus triste du monde, c'est même impossible de rester insensible devant ce film. Pour le coup, un film d'animation à ne pas montrer aux enfants. C'est juste extraordinairement beau et triste. J'ai rarement été autant marquée par un film. Alors si ce n'est pas fait, regardez le tout de suite. 

La haut, Carl et Ellie

Et parce qu'on est dans la séquence émotion et animation, il y'a juste une scène que j'aime plus que tout, celle de Là-Haut. Ou comment avec des personnages de synthèses raconter toute une vie en 4 min. Le pire c'est que ça marche trop bien. Et encore une fois, l'animation c'est pas un truc d'enfant. Surtout celui-là qui est bien plus profond qu'il en a l'air. Pour le coup je vais pas en mettre qu'une des scènes, mais deux. Parce que j'ai pas pu choisir. Il me faut au minimum un sceau quand je regarde ce film. Trop tard, je pleure. Vous êtes content ? 

J'aurais pu citer des milliers de scènes dans Mommy de Xavier Dolan . Je vais citer la seule qui m'a pas fait pleurer. Enfin, la minute qui m'a pas fait pleurer, parce que oui, j'ai inondé la salle. Je l'aime ce film, j'ai rien de plus à dire là-dessus. 

J'ai tellement soulé tout le monde avec ce film que ça aurait été étonnant de ne pas le voir. J'aurais pu citer tout Only Lovers Left Alive, mais j'adore vraiment cette scène. Pour ce qui est dit, pour ce qu'elle est. Faut croire que j'aime les scènes de danse.

Shining de Kubrick. Le seul film capable de te foutre la trouille avec le mot " Tuesday " et un gosse qui fait du tricycle dans un couloir. Rien que ça. Et c'est flippant. 

Cette scène de 2001 : L'Odyssée de l'Espace de Kubrick. Fondatrice en partie de la Science-Fiction et d'une grande partie de la culture populaire. Rien que ça.

Parce que j'adore Uma Thurman qui fait une overdose dans Pulp Fiction de Quentin Tarentino. 

Et je finira par Tarantinon again dans Django Unchained. J'aime énormément cette scène, pas seulement parce que Tarantino explose. Mais parce qu'elle est tellement cool, qu'elle signifie mille fois plus qu'un film tire larmes sur l'esclavage. 

Voilà, c'était long, et j'en ai sûrement des milliers encore. Mais c'est plutôt pas mal. Et vous donc ?