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Night Run

Publié le 12 mars 2015 par Sebd59 @1_oeil

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Night Run (Run All Night)

Sorti le 11 mars 2015

1h54

Action - - - - Thriller

De Jaume Collet-Serra Avec Liam Neeson, Ed Harris, Joel Kinnaman...

Distribué par

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Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

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TP
À Brooklyn, Jimmy Conlon, mafieux et tueur à gages qu'on surnommait autrefois le Fossoyeur, n'est pas au mieux de sa forme. Ami de longue date du caïd Shawn Maguire, Jimmy, qui a aujourd'hui 55 ans, est hanté par ses crimes – et traqué par un inspecteur de police qui, depuis 30 ans, n'a jamais renoncé à l'appréhender. Et ces derniers temps, il semble que le whisky soit le seul réconfort de Jimmy.

Mais lorsqu'il apprend que sa prochaine mission consiste à éliminer Mike, son fils qu'il n'a pas revu depuis des années, Jimmy doit choisir entre la "famille" mafieuse qu'il s'est construite et la vraie famille qu'il a abandonnée il y a bien longtemps. Tandis que Mike est en cavale, Jimmy comprend que pour racheter ses fautes passées, il lui faut sans doute protéger son fils du sort funeste qui l'attend lui-même désormais… Alors qu'il n'est plus en sécurité nulle part, Jimmy ne dispose que d'une seule nuit pour résoudre son conflit de loyautés et s'amender enfin.

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A peine le temps de se retourner, que revoilà déjà Liam Neeson dans un nouveau film mêlant action et thriller. A croire que ce n’est pas Liam Neeson qui cherche ce genre de film, c’est d’abord on l’embauche et après on cherche le film à faire avec.

Après Sans identité et Non stop, c’est pour la troisième fois en même pas cinq ans que Liam Neeson et Jaume Collet-Serra se retrouve au cinéma.

Comme à l’accoutumé, Liam Neeson reprend le rôle du type usé par la vie qu’il a mené et qui désire revenir à une existence plus conventionnelle, jusqu’au jour où, une tuile lui tombe dessus et il doit revenir à ce qu’il sait faire le mieux : se battre, botter des culs et tirer sur les méchants.

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A côté de cela, on retrouve une histoire, loin d’être originale, mais efficace et qui a fait ses preuves. Un scénario efficace auquel on reste accrocher jusqu’au bout, même si l’on devine assez aisément les différentes péripéties que vont connaître le père et le fils durant cette longue nuit et bien sûr, le final qui ne surprendra pas grands mondes. Malgré cette efficacité, on ne peut ne pas remarquer que les situations partent parfois dans le grand n’importe quoi tant qu’il s’agit de faire des scènes d’action les plus impressionnantes possibles.

Ainsi que les personnages qui sont à la fois très caricaturaux et très mal développés lorsqu’il s’agit de personnages principaux et utiles au déroulement de l’histoire. Et cela sans compter sur l’attitude du personnage de Jimmy Conlon, qui n’hésite pas à faire preuve d’une pointe d’humour (surtout au niveau du vocabulaire) quand il s’agit de s’adresser à ses anciens « amis ».

Après l’on retrouve également deux défauts que l’on avait déjà avec le dernier volet de Taken. L’un étant que l’on voit clairement quand Liam Neeson est à l’écran et quand il s’agit de sa doublure, sans compter les faux raccords assez nombreux dans certaines scènes.

L’autre défaut, provient de la réalisation de Jaume Collet-Serra qui semble avoir la bougeotte. Contrairement à Taken 3, les scènes d’action ne virent pas aux flous mais tout comme Taken 3, le réalisateur fait des mouvements de caméra très rapide et cela souvent inutilement, même quand il s’agit de faire un plan de la ville comme transition entre deux scènes.

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Au casting, on retrouve donc deux excellents acteurs entre Ed Harris et Liam Neeson. Comme je l’ai déjà dit plus haut, Liam Neeson reprend pour la énième fois le même costume avec le même style de personnage, sauf que cette fois-ci, il paraît moins fatigué que dans Taken 3. A ses côtés, Ed Harris que l’on retrouve de moins en moins dans un premier rôle et plus souvent dans les rôles secondaires au cinéma. N’empêche, que même si le rôle n’est pas extraordinaire, Ed Harris montre beaucoup de talent à le faire et sa présence est perceptible à l’écran. Mais à côté de ses deux monstres du cinéma, on retrouve Joel Kinnaman (RoboCop) qui n’est que difficilement crédible et qui semble nous réinterprété Jason Statham dans le transporteur mais la baston en moins.

Rien qu’en voyant la bande annonce, il est difficile de se cacher que nous allions retrouver Liam Neeson pour la énième fois dans le même style de rôle, le même style de film. Le scénario n’a pas grand-chose d’original mais il reste assez efficace pour que l’on puisse tenir durant les presque deux heures de séance. Même si il s’agit encore une fois du même genre de personnage, Liam Neeson montre son investissement dans le rôle, et semble moins fatigué que dans Taken 3. A côté de lui, une autre célébrité qui se fait parfois rare, mais malgré cela Ed Harris arrive à s’affirmer et montrer qu’il est présent dans le film même si le personnage apparaît beaucoup moins que celui de Liam Neeson. Pour la troisième fois, Liam Neeson retrouve Jaume Collet-Serra qui offre une réalisation parfois trop nerveuse avec des mouvements de caméras inutile principalement dans des plans de transitions entre deux scènes. Au final, Night Run n’invente rien et ne cherche certainement pas à renouveler le genre auquel on retrouve trop souvent Liam Neeson, mais au final, le film est distrayant et la durée ne se fait pas ressentir en fin de séance.

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