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Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz

Publié le 16 mai 2008 par Les Crapahuteurs
De tous les accès au Chasseron, le versant Nord est le plus ardu.
Depuis le vallon de Noirvaux, sur la route entre Buttes et le Col des Etroits, un sentier pédestre débute à la cote 997. Un parking est aménagé en contre-bas de la route.
On peut également partir, quelques centaines de mètres en amont, de la cote 1020, par la route forestière qui conduit aux Dénériaz (on peut stationner à côté d'un petit bâtiment de captage des eaux).
Les deux chemins nous amènent à une bifurcation du sentier pédestre. Là se déterminera votre choix pour le sens du circuit : par les "Roches Eboulées", ou par le "Mont de la Maya" (Mayat ou Mayaz).

Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz

Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz

Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz

Distance estimée : 12 km
Dénivelé cumulé montant : 600m
Temps estimé : 6h
Numéro carte :
Randonnée effectuée le : 12 mai 2008



Le Chasseron
: Par la Maya et la Dénériaz - Au départ de la Robellaz

Itinéraire


Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz


Plan de coupe


Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz


Détail de la randonnée


Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz
Montée par la Maya


Nous optons donc pour le sentier de droite. Large piste forestière bien entretenue, qui nous mène tranquillement, à flanc de colline, jusqu'aux pâturages et au chalet de la Maya.
Au dernier virage en contre-bas, une échappée à travers les arbres nous laisse admirer un  joli point de vue sur les falaises de Piquemiette et le Mont d'Or. Au premier plan,  la campagne de l'Auberson. Doux paysages aussi, juste avant d'attaquer le talweg qui débouche au chalet du Sollier : En vue rapprochée et contre-plongée, croupes et vallonnements escarpés et doux à la fois, composent un paysage bucolique, agréablement teinté du vert tendre de la feuillaison nouvelle,  soutenu par l'émeraude foncée des résineux...
Puis sur les pentes abruptes de l'alpage, les gentianes printanières et acaules rivalisent de bleus pour attirer notre regard. Etoile roi-intense pour la première, outremer profond pour le cornet évasé de la seconde.
A l'arrivée sur la ferme du Sollier, la masse surplombante des Petites Roches nous surprend. Nous suivons la direction de la Merla. Parorama resserré sur le vallon de la Dénériaz : Au Nord, les Roches Blanches ; au fond, le col du Crêt de la Neige ; vers le sud-est, dominant le tout, le bloc sommital du Chasseron.

Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz
Le Chasseron


Nous entamons la dernière montée, sur un sentier abrupt de dahu. Juste sous la crête subsiste un névé pentu qu'il faut attaquer fermement pour assurer ses appuis. Débouché au col du Chasseron. La vue sur la vallée des grands lacs (Neuchâtel et Léman) est bien dégagée grâce aux orages de la nuit, mais d'Alpes, nous ne verrons pas les sommets.
Pause dans la pelouse, à l'abri de la paroi, à proximité de la "Pierre de la Paix".
Au Nord, émergeant de la "platitude" du deuxième  plateau du Doubs, on devine les rochers de Hautepierre, dominant la vallée de la Loue...
Mais le ciel s'assombrit brusquement. On entend gronder l'orage au loin... Il est temps de lever le camp !
Passage obligé par l'arrière de l'Hôtel du Chasseron. Des convives attablés nous regardent  passer en se demandant peut-être pourquoi on est montés à pied... alors qu'il y a une route  qui arrive jusqu'au sommet !
Voici le signal, typique pyramide géodésique des sommets du Jura Suisse. Altitude : 1606,6 m.
Au Nord et à l'est, chape de nuages noirs et menaçants. On voit qu'il pleut, ici et là, à quelques encablures. Cependant, le ciel se dégage à nouveau, et c'est sereinement que l'on amorce la descente.

Le Chasseron par la Maya et la Dénériaz
Les Roches Eboulées


Le sentier des crêtes file vers l'est, sur le Soliat (point culminant du Creux du Van). Mais nous l'abandonnons rapidement, pour piquer au nord-est vers les Roches Eboulées. Nous voici à nouveau à l'étage boisé. Le sentier dévale entre un tapis de crocus et le lapiaz affleurant ; puis il suit un long replat de pâturages au bout duquel il faut plonger dans une échancrure de la falaise.
Nous débouchons sur un agréable alpage "dahutesque" surplombant le vallon de la Dénériaz. Nous y faisons halte dans l'attente de l'improbable visite d'un renard, habitué des lieux et gourmand.
En vain... Nous profitons du panorama opposé à celui de la Merla. Les rondeurs des nuages ajoutent du relief à la riche perspective. Il nous faut cependant penser à reprendre la route.
Les Roches Eboulées, chaos éparpillé à l'aval de l'alpage par un géant maladroit, échoué là depuis des millénaires...
De là, un chemin d'abord "en chailles" nous ramène tranquillement à notre point de départ. Les yeux
au ras du talus, fidèles à notre habitude, nous débusquons entre autres, des lys martagon encore en boutons, et du sceau-de-Salomon verticilé...
Une fois encore, nous levons les yeux sur les formidables créneaux de la forteresse Chasseron, que le croissant lunaire vient timidement visiter alors que le soleil est encore largement maître des lieux...
A la Dénériaz-Dessous, le route goudronnée nous laisse aller en roue libre vers la cote 1020...
  

Participants


Françoise, Jackie, Claude, Raphaële, Elise, Gene.
Commentaire : D'après le garde-frontière qui nous a "contrôlés" sur la route du retour, il vaut mieux
faire le circuit dans l'autre sens, car il y a des marmottes aux "Roches Eboulées", et elles nous repèrent moins facilement quand on arrive de l'aval... A bon entendeur !

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