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Un peu... à la folie !

Publié le 14 mars 2015 par Urbansoul @urbansoulmag

Vous savez comme j’ai toujours été folle amoureuse des précédents projets de Raleigh Ritchie et Snoh Aalegra ? Eh bien, contre toute attente, j’ai ressenti une petite pointe de déception en découvrant la couleur de leurs nouveaux morceaux. J’ai beau être une grande optimiste, il faut croire que j’aimais finalement plutôt bien le côté « obscur » de leurs productions.

En ce qui concerne Raleigh, je trouve tout simplement que ses titres précédents servaient mieux la particularité de sa voix. Mais à l’instar des deux autres chansons que je vais vous présenter, le clip a tout changé. Parce que j’ai vu The Greatest sous un autre jour et qu’il n’y a rien à faire : il suffit de voir Raleigh devant une caméra pour se souvenir qu’il est aussi Jacob Anderson. Et puis, je sais pas vous, mais je rêve secrètement d’être son amie. Ce mec respire la cool attitude (et quand j’écoute sa playlist Spotify, j’ai l’impression qu’on a grandi dans la même maison).

Nombreux sont les sites à avoir établi une similitude entre la voix de Snoh Aalegra et celle d’Amy Winehouse et c’est pourquoi je n’étais pas très convaincue du single Emotional. Signée RZA, la production Motown renforce selon moi la comparaison, alors que Snoh s’était jusqu’alors imposée avec un univers bien marqué. Et le bijou de Sarah Charfield est arrivé et je me suis pris une fois de plus le charisme de la belle Suédoise en pleine figure ! Références à son idole Michael Jackson (pantalon de Bad, chorégraphie) à l’appui, elle a fini par me convaincre de me noyer avec elle dans son désespoir.

J’ai écouté l’EP The King of Anxiety de Petite Noir en janvier dernier, n’ajoutant qu’une piste à ma playlist : The Fall. Seul morceau auquel j’aie accroché, je ne l’ai pas streamé souvent pour autant. Je l’aimais, un peu. Mais je l’aime maintenant beaucoup, passionnément, à la folie, après visionnage des images inspirées par la performance The Artist Is Present de Marina Abramovic au MoMA en 2010. À l’instar de Snoh Aalegra, Yannick Ilunga (de son vrai nom) et sa petite amie Rochelle Nembhard ont eux aussi opté pour la sobriété du noir et blanc, décliné dans un traitement minimaliste loin d’être dépourvu d’émotion.


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