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Les 10 plus belles paroles du nouvel album de Louis-Jean Cormier

Publié le 22 mars 2015 par Feuavolonte @Feuavolonte

Louis-Jean Cormier

Les grandes artères

Simone Records

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Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier

Louis-Jean nous parle de ses artères dans son plus récent album. Plus précisément il parle de ce qu’il y a au bout des artères: son cœur.

On n’en attendait pas moins de ce troubadour festif et mélancolique. Il est doué pour parler des sujets qui touchent, à la fois dans les souliers du chanteur engagé et dans ceux du chanteur de pomme. Il personnifie aussi celui ou celle qui cherche à se lancer en bas d’une montagne russe (métaphorique) pour quitter une relation qui ne convient plus. Il y a des méthodes moins douloureuses LJ!

Dans Les grandes artères, Louis-Jean Cormier peaufine une fois de plus son art poétique. Les mots sont forts et jolis, écrits avec le fidèle Daniel Beaumont. On reprend aussi les mots de Félix sur Complot d’enfants. Difficile de se tromper en reprenant le texte du plus grand parolier québécois de son siècle.

On apprécie le jeu précis de la voix de Louis-Jean Cormier qui se permet de prouver que la voix est un instrument à part entière, que l’on peut chercher des nuances à l’infini.

Comme les textes poignants de ce nouvel opus sont parsemés de bijoux plus grands les uns que les autres, voici les 10 plus belles paroles sur cet album à posséder.

1 C’est tombé comme la noirceur Et aujourd’hui t’as besoin d’aide Tu regardes se faner les fleurs Des rideaux fermés dans les fenêtres

2 Tu m’lis le napperon à voix haute En soulignant toutes les fautes Le vinyle du snack bar décolle Depuis toi, j’touche plus le sol

3 J’aurais voulu qu’on se prête au jeu sans qu’nos cœurs se mélangent J’aurais voulu t’aimer tellement mieux, mais tu perdrais au change

4 Quand on roule ensemble la route Me semble plus courte, sans aucun temps mort Au travers tes grands yeux clairs J’peux voir la côte jusqu’à l’autre bord

5 Je peux sentir ta peau, me dit-elle, brûler la mienne Juste en marchant côte à côte Je peux nager les eaux qui parcourent tes veines Face à face dans le métro mon amour Mais toi tu disparais toujours

6 Je préfère un coup de poing dans les dents Que des mensonges crachés dans le vent

7 Quand l’écho de son dernier “ trop tard “ Résonne autant Ça s’recule-tu le temps ?

8 Qu’on nous crève les yeux Pour avoir vu qu’on s’faisait avoir S’il faut perdre les deux J’aime mieux rêver que d’voir sans y croire

9 Parce qu’on s’est crié des mots qui ont sali tous nos plus beaux dessins On a hurlé des chaudières d’encre noire sur le bonheur

10 Et j’attends qu’le ciel me fasse un signe Que j’passe enfin de l’autre côté du pointillé Si t’arrives à lire entre les lignes Au milieu d’l’hiver, une rouge brûlée


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