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Il paraîtrait...

Publié le 23 mars 2015 par Ericguillotte
lundi 23 mars 2015

- que la lacrymophagie consiste à s'abreuver des larmes d'un autre. On le voit généralement chez les animaux. Si, si. Des zoologues et des entomologistes ont pu étudier, observer, un papillon et une abeille solitaire buvant les larmes d'un impassible caïman, une abeille, encore, buvant des larmes de tortue, et même un Hemiceratoides hieroglyphica, un papillon de nuit malgache, qui glissait sa trompe sous la paupière d'oiseaux endormis. Vous sentez le truc ? Prenons exemple sur la faune. Réglons nos problèmes de soif passagère quand on n’a pas de petite bouteille ou de gourde sous la main lors d’une sortie en VTT ou d’une balade en forêt ou d’un long après-midi sur transat sur la plage au soleil. Pulvérisons une bonne dose d’agent lacrymogène à l’aide d’une bombe dans les yeux d’un ami, corps constitué de 75% d’eau ne l'oublions pas, et désaltérons-nous ainsi, à même ses joues. On peut tout changer, tout faire pareil qu’avant, ou tout faire autrement, le principal est de trouver comment faire.
- que le bézoard, autrefois appelé pierre de fiel ou perle d'estomac est un corps étranger que l'on trouve le plus souvent dans l'estomac des humains ou des animaux ruminants. Le bézoard ne doit pas être confondu à l’oral avec une partie de jambes en l’air dans un magasin hard-discount, c’est important de le préciser. Les phytobézoards sont formés de débris végétaux, les trichobézoards de cheveux par exemple chez des personnes atteintes de trichophagie, les pharmacobézoards sont formés d'un amas d'un ou de plusieurs médicaments. Les médecins, si tristement pragmatiques, proposent généralement une intervention chirurgicale pour éliminer le bézoard. Pourtant, pendant des siècles, on a attribué aux bézoards des propriétés magiques curatives, comme protéger de la peste et des effets du venin de serpent. Continuons à y croire. Mangeons nos cheveux pour éviter la grippe. On peut tout changer, tout faire pareil qu’avant, ou tout faire autrement, le principal est de trouver comment faire.
- que le Ptilocercus lowii est une musaraigne de Malaisie qui se nourrit chaque nuit d'un nectar de palmier. Qui aurait idée de l’en empêcher, de trouver quelque chose à redire à ça ? Qui aurait l’étrange idée de faire le voyage jusqu’en Malaisie pour s’en prendre à une tranquille musaraigne en plein repas nocturne ? Eh bien je vais vous le dire ! Les défenseurs invétérés de l’abstinence. Mais les grands amateurs d’alcool pourraient vouloir avoir discussion avec l’animal. Car, le nectar du palmier est fermenté, et il contient jusqu'à 3.8% d'alcool. La musaraigne boit donc l'équivalent de 9 verres de bière pour un humain. Elle pourrait recevoir les remontrances de certains. Mais elle ne montre aucun signe d'ébriété. Ce qui pourrait intéresser les assoiffés, et, ou, plus sérieusement, euh, la science. C'est pourquoi on trouvera opposants et fans, et surtout applications dans la vie courante, si envie de trouver usage pragmatique vient à un lambda ou deux. On peut tout changer, tout faire pareil qu’avant, ou tout faire autrement, le principal est de trouver comment faire.


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