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Critiques Séries : Les Experts - Au bal masqué...

Publié le 25 mars 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Les Experts // Saison 15. Episode 8. Rubbery Homicide.


Il fallait bien un couac à un moment ou à un autre et cet épisode était assez catastrophique. Il y avait une bonne idée au départ sauf que voilà, CSI n’a pas su nous offrir un bon épisode malgré tout ce qu’ils ont pu insuffler là dedans. Quand un homme est tué dans une allée, les membres de notre très chère équipe du CSI va alors plonger dans l’univers des poupées. J’aurais bien aimé que cela soit réellement bien utilisé comme univers car ce n’est pas quelque chose que l’on a l’occasion de voir souvent dans CSI ou dans d’autres séries policières. Disons que l’avantage de CSI c’est d’être dans une ville où il n’y a aucune autre série policière. Et le problème c’est qu’elle ne cherche finalement pas à se renouveler de ce point de vue là et elle n’a donc de cesse de nous offrir des choses qui, certes sont raccords avec Las Vegas, mais qui ne mettent pas forcément en avant toute la culture de cette ville. Pour en revenir au cas de la semaine, dès l’introduction j’ai senti l’arnaque car dès l’introduction l’épisode n’est finalement pas très bon. Non pas que cela soit un immense problème au soi une introduction ratée mais pour CSI c’est beaucoup car cette série met énormément de peine à faire de vraies séquences d’introduction qui ressemblent à quelque chose de réussi.

Le fait est que « Rubbery Homicide » ne semble pas avoir envie de suivre pas à pas la méthodologie d’un épisode de CSI. Tom Mularz, co-producteur exécutif de la série et accessoirement scénariste de pas mal d’épisodes, prouve donc avec cet épisode qu’il peut aussi faire énormément de remplissage avec peu de choses. Il aurait été intéressant qu’il nous plonge réellement dans cet univers des « rubber dolls » car c’est tout de même un univers différent et fascinant qui associe la perversité à quelque chose qui colle à l’univers de CSI, très coloré (et notamment pour ses couleurs néons que j’ai toujours trouvées bien utilisées). Justement, le seul atout de cet épisode en dehors de son casting qui n’a plus à faire ses preuves c’est Louis Shaw Milito, le réalisateur qui exploite justement l’univers lumineux de CSI à merveille. On est plongé parfois dans un univers feutré, et à d’autres moments dans des univers plus cliniques comme la série aime nous en offrir. La scène de crime dans la ruelle par exemple est bien mise en scène, créant de belles choses. On regrettera également que le casting de guests pour l’univers des « rubber dolls » est lui aussi très bien exploité entre Richard Gilliland (Desperate Housewives, Le Monde de Joan) ou encore Kyle S. More (The CLAN).

Ce ne sont pas forcément des acteurs très connus mais leur interprétation aurait mérité plus de considération de la part du scénario. Les dialogues sont donc trop téléphonés, pas assez creusés et cela fini par devenir assez lassant. Reste également l’issue de cet épisode qui permet de créer un face à face dans la salle d’interrogatoire avec Finlay. Sauf que c’est une sorte de répétition de ce que l’on avait déjà vu dans l’épisode précédent, à mon grand damne. Il n’y a finalement aucune surprise dans un épisode saccagé par un scénario qui ne sait pas dans quel sens aller. Je pense que le scénariste s’est perdu dans sa propre idée de base qui n’était pas mauvaise. J’ai toujours apprécié de voir la série atteindre un nouveau niveau de perversité ou encore nous faire découvrir d’autres choses sauf que ce n’est pas sous la houlette de ce genre de choses que j’aurais aimé que cela soit fait. Finalement, cet épisode de CSI était donc mauvais malgré une mise en scène soignée et un casting qui tente, tant bien que mal, de sortir le tout d’un naufrage absolu. C’est bien tenté de leur part d’ailleurs et l’on ne peut pas leur en vouloir.

Note : 3/10. En bref, un naufrage.


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