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L’histoire d’une frustration personnelle : Bânin, Noces ensanglantées

Publié le 26 mars 2015 par Novelist225

Nous initions avec des amis, une campagne de collecte de fonds pour la mise en œuvre d'un Projet ambitieux : La réalisation d'un Moyen-Métrage inspiré de Bânin, Noces ensanglantées, un livre que j'ai publié chez Edilivre en 2014. Pourquoi avoir choisi Bânin, et pourquoi l'œuvre n'est-elle pas publiée chez un éditeur classique ?

Il faudrait savoir que le choix ne s'est pas fait par hasard. Tous ceux qui l'ont lu, s'accordent sur le fait que Bânin est une œuvre d'excellente facture, tant je me suis donnée les mots et les moyens de revêtir la souffrance d'une héroïne dévastée et détruite, après avoir tout donné par amour.

Ce qu'il faut retenir c'est que le manuscrit de Bânin à l'époque intitulé Pour sauver ton honneur, est vieux de neuf ou dix ans. Je l'ai écrit par une journée pluvieuse, l'âme enveloppée de blues, la mémoire titillée par une expérience que je relate dans l'avant propos. J'ai ensuite proposé le manuscrit à FratMat éditions et aux éditions l'Harmattan. L'un et l'autre m'ont répondu favorablement. Nous envisagions une coédition, lorsqu'on ne sait trop pourquoi, les choses en restèrent là.

L'Harmattan qui m'avait déjà adressé un contrat d'édition, entendait publier Bânin, toutefois je privilégiais la piste d'un éditeur local, en raison de la thématique. C'est ainsi qu'un ami me mit en relation avec les éditions Vallesse. L'idée d'une coédition avec l'Harmattan fit encore son bout de chemin, avant d'être abandonnée faute d'accord définitif. C'est alors que j'optai pour une cession exclusive des droits d'exploitation aux éditions Vallesse, avec la signature d'un excellent contrat à compte d'éditeur.

Vallesse authentifia tout de suite la qualité du manuscrit et le proposa au Ministère de l'Education Nationale pour une inclusion dans le programme scolaire. En principe, les élèves en classe de seconde devraient l'étudier. Nous étions bien avancés et avions même bouclés les corrections et exigences de réécriture. Il s'agissait en effet de proposer à des élèves mineurs, un ouvrage conçu pour un public plus averti.

Puis les années se mirent à passer dans le statuquo total. Vallesse avait peut-être l'excuse d'être au cœur de la tourmente. Pendant ce temps, d'autres ouvrages traitant de la même problématique émergeaient sur le marché du livre. Alors, je pris une décision peut-être insensée. L'égrenage des années ayant rendu le contrat caduc en quelque sorte, je le proposai hardiment aux éditions Edilivre.

Mon but était de le faire enfin publier, près de dix ans après l'achèvement du manuscrit. Peu m'importait qu'il fût classé au rang de best-seller, j'entendais simplement lui faire revêtir l'étiquette d'ouvrage publié (enfin !!!)

En tout état de cause, j'ai toujours été convaincue que l'histoire de Bânin, Noces ensanglantées s'écrirait autrement. J'ambitionne peut-être le sommet de l'Himalaya, mais à cœur vaillant, rien d'impossible.

Sincères remerciements à tous ceux qui y croient, surtout lorsqu'il est question de faire sauter des verrous séculaires injustifiés.

" Le Sabbat a été fait pour l'homme, et non point l'inverse " déclare le Christ dans les évangiles.

Très bel axiome pour nous rappeler que la raison d'être des lois et coutumes, c'est le bien-être de l'humain.

Félicité Annick Foungbé Zimo, Ecrivain, Analyste et Réalisatrice


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