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Il paraîtrait...

Publié le 27 mars 2015 par Ericguillotte
vendredi 27 mars 2015

- que les chiffres disent, car ils parlent, que le chômage est à nouveau à la hausse : +0,4% en février. A force de le dire, on frise le psittacisme. C’est bien le seul avantage de l’info précédente, glisser un mot qu’on utilise seulement dix-sept ou quarante-trois fois par jour. Pourtant, le déficit public enregistré en 2014 a été un peu moins élevé que prévu, à 4% du PIB. Eut-ce pu faciliter la baisse du chômage ? Je ne suis point économiste, mais je vois juste que, visiblement, non. Dernière nouvelle, qui nous passionnera tout autant, la dette publique brute frôle les 100% du PIB, elle a atteint 95% à la fin de l'an dernier. Si ça vous fait froid dans le dos, deux solutions, soit vous comprenez quelque chose à ces chiffres que vous trouvez effroyables, soit vous êtes debout devant le congélateur dont la porte est ouverte. Une alternative est un choix entre deux possibilités distinctes qui ne s’offre qu’à ceux de la terre native qui ont au moins deux options.
- que dans le langage du polyamour, terme qui regroupe les différentes formes d’amour multiple, le trouple est un vrai mot. Il est moche, à l’écrit comme à l’oral, mais c’est un vrai mot. Il désigne une histoire d’amour triangulaire, ce que sa forme laisse assez bien entendre, c’est vrai. Dans le trouple, pas de trouble ni de troupe ou de prout, chaque personne entretient une relation amoureuse avec les deux autres. Et un des trois sort les poubelles, à trour de rôle, trous les matins, très trôt ou pas. Puisque la pluralité du polyamour n’a, par définition, pas de limite, on pourra parler de quadrouple, de quinquouple, et là se demander, qu’est-ce quinquouple, puis, si l’amour s’étend, se démultiplie, diffuse, mais qu’ils sont tous méchants, on parlera de nongenticouple lorsqu’ils seront 900. Une alternative est un choix entre deux possibilités distinctes qui ne s’offre qu’à ceux de la terre native qui ont au moins deux options.
- que je pense que je ne dois rappeler à personne que dimanche se déroulera le second tour. Le second tour de quoi, je ne sais pas trop, mais on en parle dans les journaux, section politique. Ils seront tous contents, satisfaits, en tireront enseignements positifs, ça, on le sait aussi. Mais certains vont perdre, concrètement, effectivement, réellement. Et ils le savent aussi, ne nous trompons pas. La semaine dernière, juste avant le premier tour, les parlementaires ont adopté à l'unanimité un texte de loi prévoyant d'élargir les modalités d'indemnisation et de reclassement des élus en fin de mandat ou battus aux élections. Elle prévoit notamment de doubler la durée d'indemnisation des élus après la fin de leur mandat. Loi votée, je le redis, à l’unanimité. A l’u-na-ni-mi-té ! C’est ce qui s'appelle s’occuper d’abord de son cul et le sauver. Ils pouvaient tenter de tout faire pour être réélu, tenter de prévoir de trouver un job en cas de défaite, mettre de l’argent de côté, emprunter à la banque ou à des amis, faire des formations professionnelles, des stages de réinsertion. Ils pouvaient. Une alternative est un choix entre deux possibilités distinctes qui ne s’offre qu’à ceux de la terre native qui ont au moins deux options.


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