Magazine Poésie

VOLUME. Chloé D'aniello

Par Collectif Ratures // Poésie // Grenoble

 

 

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Je n’ai rien vu j’ai dû grandir

Le plus vite possible pour manger le manque

Rattraper ton ombre que le béton ne donnait plus

Maintenant silence dans ma peau trop grande

Le présent me berce tout plein de grammes

Dans une cuve de vie stagnante

j’irai voir au fond

le vert de ma pulpe contre les murs

Dans ma maison bâtie sur l’eau

Essorée de bruit

J’ai dû mourir de tout boire

Demain

 

 


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