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Déception et abandon du mois de mars

Par Lecturissime

Déception et abandon du mois de mars

Le blues du troglodyte de Kenneth COOK

Présentation de l'éditeur :

« Presque toute la population de Ginger Whisker habite dans des maisons troglodytes. Nous vivons comme des taupes ou plutôt comme des wombats, puisque nous sommes australiens. Mais qu'est-ce que je suis venu foutre dans ce satané trou perdu ? »
Rien ne va plus dans la vie de Simon Crown. À trente-cinq ans, il est déjà divorcé. La station de radio dont il est propriétaire est au bord de la faillite. Pas la moindre trace d'opales dans la mine où il a englouti ses dernières économies. Pire, il habite une petite ville écrasée de soleil où la seule question qui vaille est : bière ou whisky ?
Soudain pris d'une irrésistible envie d'en découdre, Simon se retrouve empêtré dans une succession de situations absurdes, dangereuses et parfaitement réjouissantes.

Mon avis :

 Le style m'a laissé au bord de la route, Simon le narrateur parle à la première personne, et je n'ai pas été sensible à son humour. Cet homme looser fauché et alcoolique n'est guère attachant.

"On frappe à la porte. Il fait encore jour dehors, je vois les rayons de soleil dans les fissures de l'épaisse porte en bois au bout de la petite galerie qui mène au salon. Je vois aussi deux zones d'ombre à l'emplacement de jambes. Elles ne m'aident pas à identifier le visiteur, car les ombres dévoilent rarement les caractéristiques de leurs propriétaires, les ombres de jambes en tout cas. C'est comme ma sale manie d'examiner les enveloppes avant de les ouvrir en essayant de deviner ce qu'il y a à l'intérieur. Il n'y a qu'une solution aux problèmes de la porte et de l'enveloppe : ouvre donc, Crown !" p. 66

"Tiens j'ai de la visite. Mon Dieu, c'est encore ce crétin de curé alcoolo. Va-t'en, crétin de curé alcoolo, c'est l'heure de mon dîner."

"Que se passera-t-il si je m'approche d'elle et l'embrasse tendrement sur le front, le nez, les lèvres ? j'ai sans doute mauvaise haleine. Allez, Crown, tente-le. Joue le gai divorcé débonnaire qui trouve parfaitement normal qu'une fille comme elle vive à la colle avec lui. Vivre à la colle ? L'expression a des connotations très attrayantes. Je bois un peu de café."

L'humour n'est pas universel, et autant j'avais apprécié Le koala tueur et  La vengeance du wombat, ou dans un domaine plus grave Par-dessus bord, autant cette fois-ci le charme n'a pas opéré.

Merci à l'éditeur.


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