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All is lost

Publié le 30 mars 2015 par Dukefleed
All is lostDescente aux enfers passionnante
Seul sur son voilier en plein Océan Indien, Robert Redford enchaîne avaries sur avaries. Là, l’instinct de survie va parler durant les 1h40 du film.Un homme perdu dans une immensité uniforme sans moyens de communication condamné à trouver toutes les astuces possibles et inimaginables pour repousser une fin qui semble pourtant inéluctable ; çà ne vous rappelle pas un autre film de 2014. L’espace troqué pour l’Océan, une navette changée contre un voilier ; c’est un « Gravity » marin et taiseux. En effet, JC Chandor ne s’est pas encombré de dialogues ici. Autant « Margin Call » reposait sur le dialogue ; autant, ici, à part le flash forward de la première minute plus aucun mot ne sera prononcé. Mais, c’est pas la seule différence, il passe d’une histoire alambiquée et complexe sur le krach boursier à un film de survie et d’action pure sans interactions humaines. Et dans « A most violent year », en 2014, il s’essaiera encore à un autre thème ; en trois films, il est devenu une valeur d’avenir du cinéma US. En effet, et revenons à ce film, Chandor démontre à nouveau tout son talent de metteur en scène. Là où d’autres auraient composés avec un montage nerveux ; lui, s’affirme avec un film de survie lent. Cette lenteur inhabituelle dans ce type de film colle pourtant avec cohérence à l’immensité bleue dans laquelle se trouve le héros et au temps réel sur lequel repose sa survie : 8 jours. En çà, on peut plus le comparer avec « Into the wild » pour son message envers l’espèce humaine se croyant immortelle : on ne plaisante pas avec la nature, elle peut être plus forte que nous.Un film de genre lent mais pas ennuyeux pour un sou… JC Chandor réussi à merveille dans un exercice de style.
Sorti en 2013

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