Magazine Culture

Carnet / De mon dernier rêve, de l’Office des Ténèbres et du rêve de Géronte

Publié le 01 avril 2015 par Christian Cottet-Emard

carnet,note,journal,écriture de soi,autobiographie,prairie journal,christian cottet-emard,rêve,blog littéraire de christian cottet-emard,récit de rêve,rêve angoissant,nuit,rêve nocturne,musique,chant,office des ténèbres,françois couperin,miserere,michel richard delalande,compositeurs,ensemble ebalides,elena doncel,orgue,florence grasset, soprano,pablo garrido,viole de gambe,concert,église sainte trinité,genève,suisse,vendredi saint,semaine sainte,the dream of gerontius,sir edward elgar,disques chandos,songe de géronte,âme,purgatoire,ange gardien,voyage de l'âme,lyon,chocolats de pâques,fête chrétienne,pâquesAprès une journée cafardeuse lundi, un rêve nocturne très angoissant : je suis debout devant les flammes de la cheminée et d’un seul coup, toute la chaleur du foyer m’enveloppe tandis que les flammes disparaissent. J’écarte alors les bras et je m’envole brusquement comme si l’air chaud me portait. Dès que je baisse les bras, je descends, la chaleur me quitte et le feu repart dans la cheminée. Le phénomène se répète chaque fois que j’écarte les bras et une fois de nouveau en hauteur, suspendu dans l’air chaud, je vois mes parents et mon épouse qui me regardent stupéfaits pendant que je leur explique, depuis le haut du salon où je plane debout en vol stationnaire, que je ne comprends pas du tout ce qui se passe.

Je trouve les rêves de vol plutôt agréables mais pas celui-ci. Je ne me préoccupe guère de mes rêves nocturnes et je m’en souviens rarement, leur préférant de beaucoup ceux que je conçois éveillé, surtout depuis toutes ces années où mon sommeil est léger et de mauvaise qualité. En tous cas, je n’ai jamais fait un tel rêve et j’espère que cela ne se reproduira pas.

Vendredi 3 avril, je retourne à Genève écouter Florence Grasset et ses collègues de l’ensemble Ebalides avec au programme de ce concert en l’église de la Sainte-Trinité la Première Leçon de Ténèbres pour le Mercredy de François Couperin et le Miserere (Miserere mei Deus secundum à voix seule) de Michel-Richard Delalande, des musiques d’actualité en cette Semaine Sainte.

La veille, jeudi, une escapade à Lyon pour acheter les chocolat de Pâques chez Voisin et pour me procurer une version de The Dream of Gerontius de Sir Edward Elgar parue chez Chandos. En plus de mon goût très marqué pour la musique d’Elgar, je suis fasciné par un passage du livret, celui où l’âme du défunt Gerontius ne supportant pas la vue de Dieu  et demandant elle-même son envoi au purgatoire s’entend répondre par l’ange gardien qui l’accompagne dans son voyage dans l’au-delà : « Adieu mais pas pour toujours. »

Même pour moi qui ne suis pas croyant, c'est cela l'esprit de Pâques : « Adieu mais pas pour toujours. »

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Christian Cottet-Emard 3228 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine