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"O'Horten" : la retraite norvégienne et "Le Sel de la mer", premier film palestinien

Par Vierasouto
"O'Horten" de Bent Hamer / Norvège
  Odd Horten, conducteur de train modèle, est sur le point de prendre sa retraite au bout de quarante ans de bons et loyaux services après avoir effectué sa dernière mission. Par un malheureux concours de circonstances, pour la première et la dernière fois de sa carrière, Odd Horten va arriver en retard... Explication : la veille, on a fêté son départ à la retraite lors d'un dîner où il a reçu un train d'argent, puis, tous les collègues on imité le train en final (scène très drôle). Ensuite, des collègues ont convaincu Odd Horten de leur emboiter le pas prendre un dernier verre chez l'un d'entre eux sauf que le retardataire Horten n'a pas jamais réussi à faire fonctionner la porte d'entrée et s'est retrouvé dans la chambre d'enfant d'un appartement voisin en escaladant l'escalier de secours. L'enfant ayant supplié qu'il le regarde s'endormir, Odd Horten en a fait autant est s'est réveillé au matin, ayant raté l'heure de départ de son train... Le projet d'Odd Horten était pourtant de revenir de ce dernier aller simple en avion, il l'avait confié à une dame de son âge encore jolie, la blonde patronne de l'hôtel où il avait l'habitude de faire halte pendant le travail.  Lire la suite sur www.cinemaniac.fr...

photo Ocean films
"Le sel de la mer" d'Annemarie Jacir / Palestine
Soraya, qui est née à Brooklyn et possède un passeport américain, arrive pour la première fois sur sa terre natale, la Palestine, avec le projet de s'y installer et de récupérer le compte en banque de son grand-père. Dès l'aéroport, les contrôles pleuvent... La première partie du film est très fluide, la jeune fille a l'espoir de s'intégrer, de trouver du travail, la seconde partie est une errance. Avec Emad, un jeune homme palestinien rencontré par hasard, qui lui ne rêve que de s'exiler au Canada, Soraya va transgresser la loi pour récupérer son bien.
Un premier film très maîtrisé, ouvertement militant, dénonçant les contrôles et les brimades d'Israël sur les palestiniens à qui on a confisqué leurs terres, telle Jaffa "la fiancée de la mer" dont Soraya est originaire. Un point de vue intéressant qu'on entend rarement, sur fond d'une histoire d'amour pudique et d'une quête identitaire, mais un point de vue unilatéral qui mériterait un contrepoint.
photo Pyramide films

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