Ces dernières semaines, j'ai maintes fois pensé m'évaporer des réseaux sociaux. C'est humain n'est-ce pas, d'arriver à un point où cet étalage de selfies, d'auto-satisfaction, d'égo trip, ça en devient... - soupir -
C'est humain aussi parfois d'avoir cette pulsion de comparaison même si nos vies ne sont pas comparables. J'ai grandi en étant comparé à ma soeur, alors parfois j'ai l'impression d'entendre ma mère me dire que j'ai moins bien réussi que toi, toi ou toi.
J'ai pensé m'arracher de Facebook, de Twitter, d'Instagram. Mais pour le travail, I will have to hang around a bit longer ...
Je crois que l'autre jour, en contemplant mon nombre de followers et de friends, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas tant de monde que ça avec qui je voulais partager la nouvelle.
Ce qui me manque aujourd'hui c'est cette notion d'intimité, de proximité. Ce blog, je l'ai depuis plus de dix ans maintenant. Ce que je vais vous dire, j'avais envie de vous le murmurer, loin de mes photos de vacances et de bouffe, ne pas l'écrire sur un mur, voir mes mots se perdre dans un flot de poissons d'avril. Ce serait insupportable.
Imaginez qu'on est là, en tête à tête. On ne s'est pas parlé à coeur ouvert depuis longtemps. Je vous regarde dans les yeux et j'ai le coeur qui bat comme cinquante tambours à l'unisson.
Je m'approche de vous et je vous confie que je vais être maman.
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