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Critiques Séries : The Dovekeepers. Mini-series. BILAN.

Publié le 02 avril 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Dovekeepers // Mini-series. 4 épisodes.
BILAN


Je n’ai rien contre les mini-série de Pâques qui nous racontent des histoires bibliques. C’est tout à fait honorable, surtout quand l’idée de The Dovekeepers est de prendre le point de vue féminin de l’histoire. Cela me rappelle d’ailleurs énormément The Red Tent, une mini-série hasardeuse diffusée il y a quelques mois sur Lifetime. Avant de voir The Dovekeepers je ne savais pas du tout de quoi cela parlait. Je m’étais réservé la surprises et puis j’ai tout de suite compris lors des premières images que ce que j’allais voir était en fait une série avec un côté ultra religieux. Ann Peacock, qui s’est occupée du scénario de Nos Nuits à Rodanthe (2008) et Le Monde de Narnia Chapitre 1 (2005) n’arrive malheureusement pas à nous délivrer quelque chose de réellement passionnant. Disons que comme The Red Tent cela souffre d’une narration lente et romancée à souhait. Je n’ai rien contre les bons sentiments et la guimauve mais il y en a tellement là dedans qu’une fois arrivé au bout de la première partie, on est déjà rassasiés pour une année complète. Cependant, nous raconter une histoire du point de vue des femmes est tout de même un angle intéressant, surtout que cela se déroule à une époque où les femmes n’étaient pas forcément vu comme les héroïnes des histoires. Produit par Roma Downey et Mark Burnett, cette mini-série était donc la suite logique de leur précédente grosse production : The Bible (et la suite à venir sur NBC…).

70 avant Jésus Christ. Après avoir été chassés de Jérusalem, 900 Juifs s'installent à Massada, véritable forteresse au milieu du désert de Judée. Commence alors l'atroce siège de la ville par la vaste armée romaine... Cette lutte est vue et vécue à travers le destin de 4 femmes, venues d'horizons divers.

Tourné sur l’île de Malte, The Dovekeepers a des décors somptueux. On ne peut pas enlever au moins ça à cette mini-série, de savoir utiliser ses décors et de nous offrir des paysages que l’on n’a pas l’habitude de voir tous les jours à l’écran. Sauf que ce n’est pas suffisant pour faire de l’histoire de Shirah (incarnée par Cote de Pablo - NCIS -) et Yael (incarnée par Rachel Brosnahan - House of Cards -) une bonne histoire. Plus le temps passe et plus on a l’impression de voir une série datée. Le texte manque cruellement de modernité. Je sais bien que cela se déroule à une époque très lointaine mais justement, n’aurait-il pas été plus intéressant de donner un petit coup de fouet à cette histoire ? J’aurais probablement trouvé ça plus intéressant et surtout intelligent. Au milieu de tout ça il y a Sam Neill, qui fait du Sam Neill ce qui est forcément en soit quelque chose de très décevant quand son personnage manque cruellement d’ambition et de mystère. Car Sam Neill est très bon dans des rôles où il cache quelque chose ou bien quand il incarne un personnage amusant de film d’aventures. C’est pour cela qu’il est fait, pas vraiment pour le rôle de Flavius qu’il incarne avec peu d’originalité.

Je ne connais pas du tout l’histoire de Masada et la vision que nos très chers producteurs ont de cette aventure. La façon dont est racontée l’histoire est un autre problème de The Dovekeepers. La mini-série ne parvient pas à narrer le tout de façon suffisamment rythmé. On a l’impression d’être dans un musée avec ces personnes qui nous racontent au travers de petits films ennuyeux de 5 à 10 minutes l’histoire du monde. Leur voix, souvent monotone, m’ont souvent endormi dans des musées par le passé. Je ne suis pas contre apprendre des choses mais pour vous dire franchement, j’ai piqué une petite sieste devant le second épisode. Ne voyez pas ça comme un affront à l’histoire qui sur le papier reste belle à raconter, mais plutôt à l’exécution de cette histoire à l’écran tout simplement ronronnante qui ne permet pas de sortir des rangs. Cela me rappelle énormément les problèmes dont souffrait déjà The Bible. Les personnages ne sont quant à eux pas suffisamment creusés pour que l’on puisse vraiment passer un agréable moment avec eux. J’ai eu l’impression que The Dovekeepers se moquait complètement de ses personnages et voulait simplement bâcler rapidement une petite histoire brodée. Je me demande encore ce que Cote de Pablo a été faire dans cette galère. Je ne connais pas suffisamment cette actrice (je n’ai vu que 5 saisons de NCIS) mais je pense qu’elle a plus de talent que ça.

Note : 2/10. En bref, ennuyeux et raté.


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