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Sarah Dessen

Publié le 05 avril 2015 par Ninie W. @ninie067

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Te revoir un jour 

PictureAuteur : Sarah Dessen
Serie : 
Genres :  Jeunesse
Editeur : Pocket jeunesse
Collection : 13 ans et +
Publication: 16/ 05/ 2012
Edition: Numérique
Pages : 478
Rating:
  • Chroniqué par PHIKA

PhotoAprès le divorce de ses parents, Mclean n'a cessé de déménager avec son père : quatre villes en deux ans, autant d'occasions pour se créer une nouvelle identité, et oublier son ridicule prénom et toute l'histoire qui va avec... Au revoir, Mclean ! Bonjour, Lizbet la gothique, Eliza la cheerleader, Beth l'hyperactive... Cette fois, pourtant, la jeune fille hésite à se cacher. N'est-il pas temps de découvrir qui elle est vraiment ? David, le garçon d'à côté, pourra peut-être l'aider...
PhotoMclean, 17 ans, a décidé de vivre avec son père lorsque ses parents ont divorcé.
Elle ne supporte plus sa mère, qui a trompé son père (avec le nouvel entraîneur de leur équipe de basket préférée) et refait sa vie avec son amant. Pourtant elles passaient beaucoup de temps ensemble avant que leur famille n'éclate, partageant le même amour pour l'océan.
Son père intervient dans des restaurants afin de leur éviter la fermeture, ils déménagent donc régulièrement... environ tous les six mois.
Lorsque Mclean débarque dans une nouvelle ville, elle se présente sous un faux prénom avec une autre personnalité. Sauf que, cette fois, elle est prise de court et n'arrive pas à imposer une autre facette. Elle restera avec son prénom bizarre... (c'est pas moi qui le dis !)
Son voisin, David, est légèrement "à l'ouest" et n'est pas décrit comme un beau gosse. D'ailleurs, je ne me souviens pas que Mclean l'ait trouvé beau ou même mignon. On sait à quoi ressemble l'héroïne exactement (catégorie des belles filles), mais pas son nouveau voisin, à part ses cheveux et sa silhouette. Donc, David est un génie qui se partage entre la fac et le lycée. Il lit énormément.
Mclean ne s'attache pas vraiment d'habitude, là, elle n'aura pas le choix. Les gens viennent à elle.
Sa mère ne la lâche pas (téléphone et ordinateur) et n'a pas l'air de comprendre pourquoi sa fille lui en veut à ce point. Mais elle a raison d'insister car Mclean aura aussi besoin d'elle.
Il n'y a pas vraiment d'histoire amoureuse dans ce livre, à part pour son père qui fait craquer toutes les femmes. Elle devient proche de David mais sans que l'auteur ne démontre des sentiments ou une véritable attirance d'un des deux côtés. C'est un personnage secondaire, amie très proche du jeune homme, qui va nous l'apprendre.
Cette histoire parle surtout de ce que les jeunes ressentent par rapport aux choix des parents. Par exemple, le choix du prénom Mclean ou la punition de David.
Mclean réussit à gérer sa nouvelle "vraie" vie tout en laissant une porte ouverte à sa mère.
Ce que j'ai aimé aussi dans ce livre, ce sont les petits clins d'oeil aux personnages d'autres bouquins de Sarah Dessen. (comme Gervais, le petit intello de "Toi qui as la clé") Bien entendu, ceux qui n'ont pas lu les autres oeuvres de l'auteur ne s'en apercevront pas.
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Je fis volte-face au moment où le ballon de basket entrait de nouveau dans la cuisine et roulait dans ma direction. Super énervée, je le ramassai, mon portable calé entre l'épaule et le menton. Maman continua de parler - mon Dieu, c'est pas croyable de parler autant ! - tandis que je déboulais sur la terrasse en trombe.
- Désolé ! s'écria le pote de David à ma vue. C'était ma...
Je ne l'écoutai pas. Je rassemblai toute ma colère et le stress de ces dernières minutes, de ces derniers jours, brandis le ballon au-dessus de ma tête et le lançai de toutes mes forces. Il jaillit comme une fusée et passa à travers le panier à une vitesse éclair, sans toucher ni arceau ni filet (swish !). En ressortant il éclata le front de David, qui était en-dessous et s'effondra aussi sec.
Je me précipitai.
- Oh merde ! Maman, excuse, mais il faut que je te laisse !
Je lançai mon portable sur une chaise de jardin et courus dans l'allée où David, sidéré, restait immobile, tandis que son pote, pétrifié lui aussi, me regardait comme si j'étais une apparition.
- Oh, la vache ! s'écria-t-il. Tu as vu son shoot ? Mortel !
- Ca va ? demandai-je à David.
Je me mis à genoux près de lui.
- Je suis désolée, je voulais juste...
Il clignait des yeux en regardant le ciel.
- Ben dis donc..., articula-t-il enfin. Tu assures un max au basket.

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