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Trois ex-ministres de Blaise Compaoré arrêtés au Burkina Faso

Publié le 07 avril 2015 par Plusnet
Trois ex-ministres de Blaise Compaoré arrêtés au Burkina Faso Des proches de l'ex-président Blaise Compaoré, dont trois anciens ministres, ont été arrêtés au Burkina Faso, alors que les députés burkinabè doivent voter un nouveau code électoral qui rendrait inéligibles les membres de l'ancien gouvernement. 
Coup de filet parmi les proches de Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabè déchu en octobre dernier. Plusieurs de ses anciens collaborateurs parmi lesquels trois ministres, Jérôme Bougouma, ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Bertin Ouédraogo, ancien ministre des Infrastructures et Transports et Salif Kaboré, ex-ministre des Mines, ont été arrêtés lundi et mardi 7 avril.
L’information a été révélée par Léonce Koné, le chef de l’ancien parti présidentiel, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), et confirmée par des sources sécuritaires burkinabè qui n’ont cependant pas précisé les motifs de ces arrestations.
C’est la deuxième série d’arrestations de la journée, puisque mardi matin des élus de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, avaient été interpellés. Ils sont suspectés d'avoir préparé une insurrection.
Empêcher les ex-membres du gouvernement Compaoré d'être réélus
Ces arrestations interviennent alors qu’un projet de loi modifiant le code électoral devait être voté mardi après-midi au Conseil national de transition, l'assemblée intérimaire. Le texte a été proposé par le gouvernement et amendé par des députés issus de la société civile et de l'ex-opposition. Il prévoit d'"exclure de toutes les élections tous les membres du dernier gouvernement du président Compaoré et toute personne qui a ouvertement soutenu la modification de l'article 37 de la Constitution" à l’origine des heurts d’octobre dernier. Mardi, en fin d'après-midi, le vote était toujours en cours, surveillé par de nombreux militaires.
Le CDP, très minoritaire à l'assemblée, a prévenu qu'il s'opposerait "vigoureusement", seul ou avec les "forces politiques et sociales alliées", au vote du projet de loi.
Des appels à manifester ont été lancés mardi par des organisations contre ce projet, et de légères échauffourées ont eu lieu à Ouagadougou entre pro et anti-projet de loi.
Source : France24

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