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Rider au Pérou : vidéos et entretien avec Aurélien Routens

Publié le 07 avril 2015 par Fredvionnet @grimpisme

Le freerider Aurélien Routens sillonne la planète et nous délivre régulièrement des vidéos de sa série Carpe Diem. Il vient de sortir 2 épisodes tournés au Pérou qui m’ont beaucoup plus (voir plus bas) et je me suis dit que c’était l’occasion de parler avec lui des possibilités de ski-alpinisme et « snowboard-alpinisme » au Pérou. Des fois que cela donne des idées à certains…

aureline routens perou

Fred Vionnet : Combien de temps es-tu resté au Pérou ?
Aurélien Routens : Nous sommes restés un mois et demi, du 20 mai à début juillet.

FV : Les conditions en montagne étaient plutôt difficiles, tu t’y attendais ?
AR : Normalement les meilleures conditions météo et de neige pour le ski ou le snowboard sont sur le début du mois de juin dans la Cordillère Blanche, avec le beau temps qui s’installe vers la mi-mai. Ces dernières années il semblerait que le mauvais temps dure plus longtemps, ce qui nous a posé des problèmes durant nos ascensions. Quoi qu’il en soit il faut beaucoup de chance pour rider de la poudre au Pérou, les conditions changent très vite d’un jour à l’autre, principalement à cause du vent.

FV : Est-il facile d’organiser les portages pour atteindre les camps de base ?
AR : Oui les muletiers et porteurs sont sérieux et fiables, nous n’avons subi aucune embrouille. Le Bureau des Guides de Huaraz est une structure sérieuse également. D’ailleurs il est théoriquement obligatoire d’engager un guide pour toute ascension, mais en se faisant passer pour des trekkeurs on peut passer outre. Il suffit juste de camoufler les skis et le matériel d’alpinisme, il n’y a qu’un seul point de contrôle sur la route menant vers les sommets les plus parcourus.

FV : On te connaissait freerider, on te découvre alpiniste, comment s’est opérée cette transition ?
AR : Pour moi le vrai freeride, c’est ce que nous avons fait au Pérou, le freeride n’est pas la compétition. Au Pérou, en plus du dépaysement culturel, tu es loin de tout dans des montagnes dangereuses où les secours sont problématiques et où les erreurs se paient cash. Tu n’as pas le droit à l’erreur. Je suis venu à cette pratique progressivement car en arrivant à la Grave il y a 10 ans je ne connaissais rien de ce milieu. Pour exploiter et découvrir le domaine très alpin de la Grave j’ai petit à petit investi et appris à me servir du matériel d’alpinisme avec pour objectif de rider avec le plus de sécurité possible les pentes du secteur.

La page Facebook d’Aurélien :
www.facebook.com/pages/Aurelien-Routens/694302173968953?fref=ts
Ses classements sur Freerideworldtour.com :
www.freerideworldtour.com/riders/aurelien-routens
Les sponsors d’Aurélien :
Mammut, Cébé, l’office du tourisme des Pays de la Meije, Grivel, Spark, Picture.


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