Leopardi, voilà un nom un peu félin pour un biopic énigmatique sur un auteur italien. Synopsis : Ce n’est peut-être pas l’histoire la plus vendeuse! Car pour les non-initiés, Leopardi n’a rien d’un sauvage. Giacomo Leopardi, c’était cet enfant prodige qui a grandi, au XVIII° siècle, à l’ombre de la bibliothèque familiale. Sa prison dorée entre un frère et une soeur aimante ne suffit pas au futur auteur qui envisage de partir loin. Des années plus tard, flirtant avec l’anarchie et surtout bien impliqué dans la littérature, l’écrivain rêve d’amour au côté de son ami Antonio Ranieri et surtout de la belle Fanny.
Que dire sur ce film? Les biopics de grosses têtes d’affiche, ça nous connaît et on n’est pas forcément client. Alors quand un inconnu pointe le bout de son nom, on ouvre les yeux bien ronds et surtout très grands. Et il en faut pour encaisser la vie de Giacomo Leopardi. Une existence qui avait tout pour être monastique. Planqué par un père protecteur, une mère bourgeoise dans une bibliothèque bien remplie, l’apprenti notable avait un goût prononcé pour les étoiles … et la fille de la fenêtre d’en face.
Banale histoire d’adolescence. Ah! si ce n’est que le jeune porte plus… haut de chausse que baggy et a quelques difficultés motrices mais toute sa tête. Etrange idée que celle donc de suivre cet esthète infirme. Le film de Mario Martone est un beau tableau d’une Italie bourgeoise, bohème ou prolétaire infestée par la peste. On souffre? 2h15 c’est un peu long mais on se réjouit des apparitions mutines d’Anna Mouglalis et surtout de la prestation époustouflante d’Elio Germano qui rend plus que vrai cet homme complexe mais toujours fasciné par la poésie. Parfois, pour un dimanche après-midi en costume , avec maman!
Jeu de briques
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Pacman
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