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Académie Bach, Festival 2014. Matinées du motet, nuits du Rosaire

Publié le 05 octobre 2014 par Jeanchristophepucek

Académie Bach, Festival 2014. Matinées du motet, nuits du Rosaire

Les Lunaisiens (Jean-François Novelli et Arnaud Marzorati), Benjamin Alard, août 2014
Photographie © Robin .H. Davies

Cher Guillaume,

J'aurais souhaité t'écrire plus tôt, mais je ne prévoyais pas que la mort de Christopher Hogwood viendrait ralentir nos échanges ; tu sais que j'ai toujours trouvé très intéressant le travail de ce musicien et je m'en serais voulu de lui rendre un hommage qui se résume à un enfilage de mondanités. Ce délai t'aura au moins permis de prendre tout ton temps pour me lire sur et, je l'espère, pour rêver un peu à ce spectacle avant d'en découvrir la captation. Je voudrais t'entretenir aujourd'hui des deux réalisations les plus audacieuses de cette édition 2014 du festival de l'Académie Bach d'Arques-la-Bataille, des projets que permettent la volonté pédagogique et l'exigence de cette manifestation et qui seraient sans doute plus difficilement réalisables ailleurs.

L'une consistait en une série de trois concerts visant à illustrer les métamorphoses du motet, ce genre né au XII e siècle qui va perdurer au moins jusqu'à Brahms et dont l'étymologie même du nom indique que l'illustration du mot est ce qui le fonde. Les deux premiers concerts documentaient l'époque baroque, côté germanique puis français, et avaient été confiés aux Lunaisiens, assez inattendus dans ce répertoire, et le dernier, dédié à l'Allemagne romantique, à l'Ensemble vocal Bergamasque, rejoint par un Érard joué à quatre mains par Rémy Cardinale et Fréderic Rouillon et des timbales résonant sous les mailloches de Philippe Bajard pour un bouquet final de toute beauté - mais n'anticipons pas.

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Le fil qui reliait les volets de ce triptyque était l'orgue, les deux instruments utilisés étant celui, de facture moderne mais d'esthétique résolument baroque, de l'Église d'Arques-la-Bataille et celui, historique, de Saint-Rémy de Dieppe, construit par Claude Parisot et achevé en 1739, un véritable bijou serti dans un vaisseau de pierre si négligé par les autorités municipales que le spectacle qu'offre l'édifice emplit de honte. Quel crève-cœur en effet, pour tout amoureux du patrimoine, que ces pierres salies de pollution, de mousses ou rendues si friables qu'elles menacent en certains endroits de se disjoindre et sur lesquelles la végétation commence à pousser sans que personne se soucie de l'en déloger, quelle pitié que cette nef amputée. Passons, mais pas sans le relever. Ces magnifiques instruments étaient touchés par deux jeunes musiciens au tempérament bien différent mais également talentueux, Benjamin Alard et Marc Meisel. Le premier est aujourd'hui bien connu pour ses interprétations de la musique de Johann Sebastian Bach, dont certaines ont connu les honneurs du disque, et comme les Chorals de Leipzig ont dominé le parcours baroque - je t'avoue que même si c'est toujours un plaisir d'entendre les œuvres du Cantor, pour lequel tu sais mon attachement, j'aurais aimé que le programme français inclût des pièces d'orgue dont notre pays n'est pas pauvre -, il était sur ses terres d'élection. Il s'en est donné à cœur joie, faisant fleurir les ornements sans qu'ils deviennent envahissants et mettent en péril une polyphonie qu'il a d'ailleurs parfaitement restituée, n'hésitant pas à faire danser ces vastes structures et à les teinter parfois d'une élégance, d'une distinction toutes françaises. La renommée de Marc Meisel est moindre ce qui ne l'empêche pas de collaborer avec des orchestres en vue comme Les Siècles ou Capriccio Basel, et il n'a, à mon avis, rien à envier à son camarade, en particulier en termes de conduite du discours musical qu'il sait tenir avec fermeté et animer avec inventivité. Il me semble privilégier une approche fondée plus sur l'intériorité, voire sur un certain intimisme, que sur le brillant, une esthétique de chapelle plus que de cathédrale, si l'image te parle ; cette relative discrétion ne l'a cependant pas empêché de faire montre de puissance quand telle ou telle pièce l'exigeait. Finalement, le choix de deux organistes au caractère si complémentaire s'est révélé payant et nous a permis d'entendre la musique de Bach dans toutes ses dimensions, de la plus fantasque à la plus recueillie. J'ai été un peu moins convaincu par les incursions dans le domaine romantique, hormis Mendelssohn, mais l'orgue d'Arques-la-Bataille n'est peut-être tout simplement pas le plus adéquat pour le répertoire d'après 1850.

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Comme je te l'écrivais un peu plus haut, le choix d'un ensemble comme Les Lunaisiens, qui s'illustre plutôt dans le domaine profane, pour interpréter des pièces sacrées m'a quelque peu surpris. Force est cependant de constater qu'il les a servies de fort belle façon, même si on a pu relever ici et là quelques inégalités inhérentes au concert et à la sollicitation répétée des voix (trois concerts en deux jours, sans compter les répétitions, ce n'est pas rien), dont le point faible était un contre-ténor trop limité en termes de projection et de tempérament. J'ai particulièrement apprécié la lecture très soucieuse d'unité et de fluidité du vaste motet Jesu meine Freude de Bach père proposée par ces musiciens inspirés ainsi que leur aisance dans Danielis et Charpentier, que tous ont fréquenté au sein d'autres ensembles. L'acoustique de Saint-Rémy de Dieppe n'a, semble-t-il, pas facilité la meilleure cohésion entre les différents pupitres et on a pu noter ici et là quelques décalages ou traits incertains, en particulier du côté des sopranos, qui n'apparaissaient pas à Arques-la-Bataille ; ces approximations passagères n'ont cependant pas gâché notre plaisir et la suavité, la tendresse attendues d'un Adoro te ou d'un Transfige dulcissime Jesu étaient bien au rendez-vous, tout comme la solennité paisible, servie avec beaucoup de classe par les messieurs, du Magnificat H 73, une de ces compositions sur basse obstinée qui restent longtemps en tête. Il faut noter aussi que les deux organistes qui se sont relayés à la tribune ont été de parfais continuistes, ce qui fait d'autant plus regretter que tant d'enregistrements soient toujours réalisés avec des positifs si pauvres en couleurs et en ampleur.

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Ensemble vocal Bergamasque, Marine Fribourg Rémy Cardinale & Frédéric Rouillon
Photographie © Robin .H. Davies

La quiétude et le soleil qui baignaient Arques-la-Bataille donnaient au samedi l'air d'un beau dimanche et je ne me suis pas installé dans l'église sans me dire un court moment que je m'apprêtais à assister à l'office. Le programme de cet ultime concert de onze heures était large, de Bach à Wolf en passant par Mendelssohn, Brahms et Bruckner. Si les pièces d'orgue, comme je te l'ai dit, m'ont un peu laissé sur ma faim, tel n'a pas été le cas de la prestation de l'Ensemble vocal Bergamasque, dirigé avec beaucoup d'énergie par Marine Fribourg.

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J'ai eu la chance d'assister à ses répétitions et j'ai trouvé particulièrement remarquable l'exigence de cette jeune chef quant au rendu du texte chanté, son opiniâtreté à revenir inlassablement sur le même passage jusqu'à obtenir la qualité de son et l'éloquence qu'elle forme dans son esprit, sa détermination souriante. Est-ce le résultat de l'enseignement de Frieder Bernius, mais elle me semble assez naturellement à l'aise dans le répertoire romantique et capable, donc, d'y entraîner ses chanteurs avec pertinence et enthousiasme. Bergamasque a montré, à chacune de ses interventions, une sonorité d'ensemble tout à fait séduisante, trouvant un bel équilibre entre transparence et densité, mais si je ne devais en retenir que deux, ce seraient assurément Richte mich, Gott de Mendelssohn, dont la poésie nocturne a été parfaitement comprise et restituée, faisant passer le frisson qui traverse les tableaux de Dahl, et " Denn alles Fleisch, es ist wie Gras ", extrait d' Ein deusches Requiem de Brahms dans sa version de Londres, due au compositeur, pour piano à quatre mains ici rejoint par des timbales. Le meilleur compliment que je puisse faire à cette lecture est qu'elle ne m'a pas fait regretter un instant la version avec orchestre, que j'aime pourtant beaucoup, tant je l'ai trouvée expressive de ton et raffinée dans ses nuances ; il faut dire que Rémy Cardinale, dont je te reparlerai bientôt, est un passionné qui a une propension à mettre le feu à son clavier et qu'il a entraîné à sa suite tant son partenaire, Frédéric Rouillon, que le timbalier Philippe Bajard, dont il faut louer la parfaite précision des interventions.
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Tous ces musiciens se sont visiblement trouvés et devant l'excellent résultat, on se plaît à imaginer des collaborations futures, pourquoi pas dans Schubert, qui a laissé un certain nombre d'œuvres pour chœur et piano.

Pour finir, je dois te préciser que ces trois concerts étaient gratuits, offrant donc la possibilité à qui le souhaitait de pouvoir jouir, sans bourse délier, de plus de trois heures de musique aussi superbe que nourrissante. Une des images que je conserve est celle de l'église Saint-Rémy à la grandeur masquée par le manteau hideux du délabrement : lorsque je me levai de mon banc après les applaudissements, je vis, en me retournant, que le chœur était plein d'un public de tout âge et de toute condition, jeunes, vieux, touristes, familles, certains debout, d'autre assis autour de l'autel et qui tous étaient venus écouter un peu de musique avant de reprendre le cours de leur existence. N'y a-t-il pas meilleure illustration de ce que peut être la communion ?

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Hélène Schmitt, août 2014
Photographie © Robin .H. Davies

L'autre " folie " de cette édition 2014 était de proposer en deux fois, le jour d'ouverture et de clôture du festival à 22 heures 30, l'intégralité des Sonates du Rosaire de Biber, ce recueil complexe et mystérieux auquel la majorité des violonistes baroques rêve un jour de se confronter, ce qui a donné, au disque, quelques lectures mémorables signées, entre autres, par Reinhard Goebel, Gunar Letzbor ou Alice Piérot. Ces deux concerts voyaient Hélène Schmitt, une musicienne que j'apprécie au point d'avoir acheté tous ses disques parus chez Alpha, lesquels m'ont d'ailleurs rarement déçu, les affronter, accompagnée par une petite équipe de continuo (orgue ou clavecin, théorbe, violone ou viole de gambe), dont certains membres assuraient des ponctuations entre deux groupes de sonates en interprétant qui une toccata, qui une pièce de caractère, qui une sonate écrite pour son instrument.

Une telle entreprise, dont il faut saluer le courage, soulève plusieurs questions. La première est celle de programmer à une heure aussi tardive et après un premier concert, une œuvre aussi dense et exigeante pour l'auditeur, même le mieux disposé, la seconde étant celle des moyens, car si le disque autorise sans peine de n'utiliser que deux violons, la pratique de la scordature rend cette option particulièrement périlleuse au concert, surtout quand les conditions matérielles (variations de température et d'hygrométrie) ne sont pas idéales. Nous sommes donc passés par tous les états possibles durant ces presque trois heures, de l'éblouissement lorsque le violon tenait l'accord et permettait à Hélène Schmitt de déployer l'impeccable netteté de trait,

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l'autorité et la générosité si naturelles chez elle, à la confusion quand la lutte avec l'instrument devenait si intense qu'elle crispait le geste et finissait par prendre le pas sur tout le reste ; on souffrait alors avec la musicienne, dont l'expérience et le talent n'ont parfois pas été de trop pour tenter de circonscrire ces problèmes. Ces fluctuations, dont je pense qu'elles étaient difficilement évitables, sont apparues d'autant plus regrettables qu'il est absolument évident que, comme à son habitude, Hélène Schmitt a pris le temps de mûrir son interprétation et d'investir ces sonates par un intense travail de réflexion personnelle, ce qui met son approche à des lieues des propositions standardisées ou d'une " modernité " un peu creuse qui ont parfois cours. Sa lecture à la fois flamboyante et fervente atteste qu'elle a particulièrement bien saisi la diversité d'un recueil qui est à la fois une démonstration de savoir-faire non exempte, loin de là, de narcissisme et un livre d'heures musical dont chaque pièce doit susciter méditation et émotion devant les principales étapes de la vie de Jésus et la Vierge Marie. Il faut également souligner les qualités du continuo, discret mais visiblement lié par une authentique complicité et attentif à bien colorer le discours tout en en assurant la relance et l'avancée. Au bout de ce parcours parfois chaotique mais toujours touchant, la Passacaille dite " de L'Ange gardien " à cause de la vignette qui l'orne dans le manuscrit et sur laquelle se referment les Sonates du Rosaire a été un moment de grâce absolue dont le frémissement me parcourt encore en m'en ressouvenant. La violoniste était seule devant nous, l'âme se dénudant un peu plus à chaque nouvelle volte convoquée par son archet, et il émanait de cette élévation progressive quelque chose d'à la fois intensément lumineux et d'étreignant qui a laissé le public muet d'admiration durant de longues secondes après le dernier accord. On a quelquefois voulu voir dans ce recueil des choses qui n'y sont probablement pas, mais si alchimie il doit contenir, elle est devenue tangible et miraculeuse aux yeux de tous durant ces ultimes minutes.

Veux-tu une bonne nouvelle avant que je relise cette lettre et qu'elle parte vers toi ? Au début du mois de septembre, quelques jours, donc, après ces concerts, Hélène Schmitt et ses compagnons ont pris la direction de l'Allemagne pour aller y graver ces Sonates du Rosaire et il ne fait guère de doute à mes yeux que ce disque, à paraître chez Æolus, est appelé, sauf accident, à faire partie de ceux qui comptent.

Porte-toi bien et sois heureux.

Académie Bach, Festival 2014. Matinées du motet, nuits du Rosaire
Académie Bach d'Arques-la-Bataille, Festival de musique ancienne, édition 2014

Le Mot et le Verbe -Parcours sur le motet en trois concerts

Benjamin Alard & Marc Meisel, orgue Michel Giroud (1997) de l'Église Notre-Dame d'Arques-la-Bataille et orgue Claude Parisot (1739) de l'Église Saint-Rémy de Dieppe

I. Jeudi 21 août 2014, Église d'Arques-la-Bataille : Allemagne baroque

Johann Sebastian Bach (1685-1750), Nun komm der Heiden Heiland BWV 659, Trio super Nun komm der Heiden Heiland BWV 660, Nun komm der Heiden Heiland BWV 661, An Wasserflüssen Babylon BWV 653, Jesus Christus, unser Heiland BWV 665, Jesus Christus, unser Heiland (alio modo) BWV 666, Jesu meine Freude BWV 227, Von deinen Thron tret' ich BWV 668

Les Lunaisiens Cécile Granger & Karine Séraphin, dessus
Paul Figuier, contre-ténor
Jean-François Novelli, ténor
Arnaud Marzorati, basse

II. Vendredi 22 août 2014, Église Saint-Rémy de Dieppe : France baroque

Johann Sebastian Bach, Himmelskönig, sei willkommen BWV 182 : Sonata, Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Magnificat H 73, Johann Sebastian Bach, Allein Gott sei in der Hoh' sei Ehr' BWV 663, Trio super Allein Gott sei in der Hoh' sei Ehr' BWV 664, Daniel Danielis (1635-1696), Adoro te, Jesu mi suavissime, Johann Sebastian Bach, Fantasia BWV 562, O Lamm Gottes, unschuldig BWV 656, Marc-Antoine Charpentier, Transfige dulcissime Jesu H 251

Les Lunaisiens

III. Samedi 23 août 2014, Église d'Arques-la-Bataille : Allemagne romantique

Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847), 6Sonate pour orgue, Johann Sebastian Bach, Schmücke dich, o liebe Seele BWV 654, Anton Bruckner (1824-1896), Christus factus est, Hugo Wolf (1860-1903), Resignation, Felix Mendelssohn-Bartholdy, Richte mich, Gott op. 78 n°2 (version révisée), Johannes Brahms (1833-1897), Onze Préludes de Chorals (extraits), Ein deutches Requiem op. 45 (version de Londres) : Denn alles Fleisch, es ist wie Gras*

Ensemble vocal Bergamasque
Marine Fribourg, direction

*Rémy Cardinale & Frédéric Rouillon, piano Érard 1895 à quatre mains
Philippe Bajard, timbales

Mercredi 20 août et samedi 23 août 2014, Église d'Arques-la-Bataille

Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704), Les Sonates du Rosaire

Hélène Schmitt, violon François Guerrier, orgue & clavecin
Massimo Moscardo, théorbe
Jan Krigovski, violone
Francisco Manalich, viole de gambe

1. Johann Sebastian Bach (1685-1750), Jesus Christus, unser Heiland BWV 665

Ewald Kooiman, orgue Johann Andreas Silbermann (1778) du Temple protestant de Bouxwiller (Bas-Rhin, Alsace)

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L'Œuvre complet pour orgue. 19 SACD Æolus AE-10761. Ce coffret peut être acheté en suivant ce lien.

2. Marc-Antoine Charpentier (1643-1704), Magnificat H 73

Serge Goubioud, haute-contre Robert Getchell, taille
Jean-Louis Georgel, basse
Le Parlement de Musique
Martin Gester, direction

Académie Bach, Festival 2014. Matinées du motet, nuits du Rosaire
Pastorale sur la naissance de Notre Seigneur, 1 CD Accord 205822. Indisponible.

3. Johannes Brahms (1833-1897), II. Ein deutsches Requiem op. 45 (version de Londres) :
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
Langsam, marschmäßig - Un poco sostenuto - Allegro non troppo

Chorus Musicus Köln Andreas Grau & Götz Schumacher, pianoforte Julius Blüthner, Leipzig, 1853-55
Christoph Spering, direction

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Ein deutsches Requiem. 1 CD Opus 111 OPS 30-140. Indisponible

4. Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704), XVI. Les Sonates du Rosaire :
Passacaille (" L'Ange gardien ")

Les Veilleurs de Nuit Marianne Muller, viole de gambe
Pascal Monteilhet, théorbe
Élisabeth Geiger, clavorganum
Alice Piérot, violon & direction

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Les Sonates du Rosaire. 1 double disque Alpha 038 qui peut être acheté en suivant ce lien.

Toutes les photographies illustrant cette chronique sont de Robin .H. Davies, utilisées avec sa permission. Toute utilisation sans l'autorisation de l'auteur est interdite.

2. Marc Meisel et Les Lunaisiens

3. Les Lunaisiens

5. Ensemble vocal Bergamasque, Marine Fribourg, Rémy Cardinale & Frédéric Rouillon

6. Philippe Bajard

8. Massimo Moscardo, Hélène Schmitt


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