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Moi, jalouse ?

Publié le 10 avril 2015 par Mamanathome
Moi, jalouse ?

Crédit photo : http://retouralinnocence.com/2013/04/que-savez-vous-de-la-jalousie-amoureuse/

D'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais été jalouse, je parle de jalousie amoureuse et douloureuse parce que un peu possessive si (reste avec moi j'ai envie de profiter un peu encore). Je n'ai jamais éprouvé ce sentiment flippant qui fait qu'on souffre atrocément de savoir chéri-chéri travailler avec "machine", entrain de prendre un verre avec des amis sans nous ou tout simplement de le voir entrain de discuter avec une autre femme à une soirée. Jamais. Je suis plutôt flattée si on approche mon homme et je n'ai pas besoin d'aller mettre mon bras autour de lui pour marquer mon territoire.

La confiance c'est la condition sine qua non dans un couple à mes yeux, je veux me sentir libre et sereine en toute circonstance et ne pas m'inquiéter quant à l'autre et ses fréquentations. Je me suis souvent dit que de toute façon si ça doit arriver, que je stresse ou pas, ça arrivera alors autant être cool. Je ne souhaite pas être surveillée non plus, je veux pouvoir sortir seule sans être questionnée à mon retour ou que chéri-chéri nourrissent des doutes à mon encontre.

Je sais que c'est facile à dire quand on est naturellement "comme ça", je sais aussi que ce n'est pas le cas de tout le monde et que certaines personnes se sentent sans arrêt en danger, sont à l'affût du moindre regard posé sur "l'autre". Une sensation qui doit être si dure que je ne peux l'imaginer. Ou plutôt si mais de loin et en ayant été de l'autre côté.

Ma première relation sérieuse a été bercée par la jalousie, l'amoureux du moment n'aimait pas qu'on pose un regard sur moi, me tenait la main toujours, tout le temps, ne me lâchait pas longtemps durant une soirée, n'aimait pas que j'ai des copains et encore moins que j'aille à des fêtes sans lui. Oui mais voilà c'était pourtant comme cela que ça se passait puisque j'habitais en région parisienne et lui sur Caen, avant de vivre ensemble sur Paris. Il ne s'est jamais senti à l'alse dans les fêtes que j'organisais vis à vis des autres hommes. Il les considérait comme des rivaux.

J'ai longtemps trouvé ça mignon "s'il est jaloux c'est qu'il tient à moi, qu'il m'aime" sauf que j'ai fini par me sentir sans arrêt jugée, "pas comme il faut" et puis à ne plus supporter, si je me maquillais ou que je portais une jupe pour aller en soirée étudiante c'est que je cherchais à séduire un autre. J'avais cette vilaine sensation d'étouffer, je me suis éloignée de plus en plus et j'ai fini par le quitter. Cette relation n'était pas saine, je me pensais parfois fautive "peut être ne devrais-je plus sortir sans lui?", la cause de sa souffrance alors que je n'avais rien fait pour attiser cette jalousie.

On parle bien souvent d'un manque d'estime de soir pour les gens jaloux, ce garçon était pourtant tellement brillant, cultivé, drôle, entouré d'amis plus sympas les uns que les autres et tout à fait à mon goût physiquement, cependant il m'a souvent répété "je ne te mérite pas", alors oui en effet il devait avoir une lacune de ce côté là. Toujours est il que être jaloux, juste un peu, pourquoi pas, il me semble que cela va même de pair avec le sentiment amoureux mais je n'accepterai plus jamais une remarque marquant la possession, impossible.

Et vous quel est votre rapport avec la jalousie ?


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