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American Sniper, un film très réel - d'après une histoire vraie

Publié le 12 avril 2015 par Sebd59 @1_oeil

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American Sniper

Sorti le 18 février 2015

2h12

Biopic - - - - Guerre - - - - Drame

De Clint Eastwood Avec Bradley Cooper, Sienna Miller, Luke Grimes...

Distribué par

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Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

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TP
Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende". Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale.

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J’étais moins inspiré à aller voir American Sniper que je ne l’avais été pour le dernier film de Clint Eastwood, je parle de Jersey Boys. Mais au vu des bonnes critiques et du fait que le film finira par être le film le plus rentable de 2014, se permettant de dépasser les gardiens de la galaxie et de piquer la première place au dernier volet d’Hunger Games, mon intérêt s’est réveillé en me disant que cela devait valoir le coup finalement.

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Le film raconte l’histoire de Chris Kyle, tireur d’élite des Navy Seal, et l’on n’hésite pas une seule seconde à raconter et montrer ce qui est une vérité sur la guerre. Et ce qui est le point fort d’American Sniper, c’est que l’on nous montre la réalité sur ce qui se passe sur le terrain à travers l’histoire de Chris Kyle mais également les périodes de retour au pays, qui sont des moments du film beaucoup plus dans l’émotion que les autres scènes.

Mais le défaut de cette histoire c’est la tendance à ramer assez sévèrement au début. Le film met tout de même du temps à susciter un réel intérêt car le film mets du temps à démarrer réellement et à nous servir quelque chose de différent de ce que l’on a pu déjà voir dans d’autres films.

Et finalement ce qui ressort du film c’est cette soupe patriotique américaine poussée assez loin, on pourrait presque oublier l’histoire de Chris Kyle pour ne retenir que cette sensation de pseudo pub pour les navy seal ou même l’armée américaine en général.

Mais, dans un sens le film est honnête, car à plusieurs reprises, on nous montre des soldats qui se pensent les meilleurs au monde et qu’ils sont invincibles, et petit à petit, ce sentiment d’invulnérabilité est démolis par les événements qui sont de plus en plus dur. Le tout pour terminer avec la dernière partie, toujours dans la lignée émotionnelle, et cela jusqu’à la fin tragique et qui paraît absurde malgré que ce soit la stricte réalité.

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On ne pourra pas dire qu’il s’agisse du meilleur film réalisé par Clint Eastwood, beaucoup plus performant dans ses autres films et encore plus dans ses précédents films traitant de la guerre. La réalisation reste assez classique et parfois, on a l’impression qu’il y a une certaine hésitation entre tourner la scène de façon plus intimiste et faire dans la contradiction avec une scène d’action. Du coup, les scènes plus intimistes avec le personnage de Chris Kyle sont très bien réussies mais les scènes qui sont plus dans l’action patinent un peu trop et manquent donc d’un rythme plus poussé. Quand l’on regarde le film dans son ensemble, on est plus proche de ce que fait actuellement Ridley Scott que ce qu’avait fait Clint Eastwood avec Lettres d’Iwo Jima ou Mémoires de nos pères. Mais à 84 ans, Clint Eastwood a encore la capacité de faire quelque chose de réussi malgré quelques défauts, et de donner une leçon de cinéma et de réalisation.

On ne se cachera pas que celui qui est la tête d’affiche c’est Bradley Cooper, dit «princesse» petit surnom trouvé par Clint Eastwood car l’acteur passait trop de temps au maquillage. Durant la presque totalité du film, on ne peut s’empêcher de remarquer une performance d’acteur réussie mais cela se gâte à certains moments, principalement les périodes où le personnage retourne chez lui. Après le reste du casting est presque inutile, on ne fait pas vraiment attention tellement le nombre de personnages est important et ils finissent par tous se mélanger, à se fondre dans un même moule.

American Sniper dépeint la réalité de la guerre avec honnêteté et n’hésite pas à utiliser des images choquantes pour faire passer son message. Cela aurait pu être parfait s’il n’y avait pas un début assez mou et un débordement de patriotisme qui dégoulinent d’un peu partout. Même si il ne s’agit certainement pas du meilleur de Clint Eastwood et malgré une réalisation trop classique, le travail est plus qu’à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer.

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