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Monasterium, Andrea H. Japp

Par Craklou

De retour avec un petit policier médiéval, ça faisait longtemps!

J'avais noté ce roman dans ma LAL, et il me semblait en avoir entendu beaucoup de bien parmi vos blogs, c'est pour cela que je m'y suis collée. Il se trouve en fait qu'après lecture, j'ai cherché vos/des avis sur les blogs de lecture et que je n'en ai pas trouvé. Ai-je rêvé ces critiques ? D'où m'est venue cette envie de lecture ?Je n'ai toujours pas trouvé ma réponse !

Monasterium, Andrea H. Japp

1288. Al Iskandarïyah, Égypte. Un marchand récupère la lourde besace d'un voyageur agonisant, ignorant qu'il vient de signer son arrêt de mort. Il est égorgé alors qu'il tente de vendre le sac à l'intermédiaire du comte Aimery de Mortagne.
1307, abbaye de femmes des Clairets, France. Une moniale, Angélique, est découverte étranglée. Sans doute parce qu'elle ressemblait beaucoup à l'une de ses sœurs, Marie-Gillette d'Andremont, qui a fui l'Espagne après l'assassinat de son amant. D'autres meurtres surviennent.
Se peut-il que le meurtrier soit le même que celui de l'amant de Marie-Gillette ? Et quel est donc le rôle exact du comte de Mortagne, qui arrive très à propos à l'abbaye ?

Au début, rien à dire, l'intrigue se noue très rapidement, l'écriture est fluide, je commence quelques lignes, j'accroche, je ne m'arrête plus. Je me rends compte rapidement qu'il s'agit du genre de roman où de nombreux personnages point-de-vue interviennent, et même si j'ai du mal à les relier les uns aux autres, j'attends, je suis patiente, je continue ma lecture avec plaisir.

Mais, parce qu'il y a un mais, rapidement les personnages se multiplient un peu trop. Sans compter que donner des noms improbables à des bonnes-soeurs, c'est assez drôle au début, mais en fait rapidement on ne sait plus qui est qui.

Ajoutons à cela, que l'auteur a voulu donner une touche historique typique à la lecture, et que pour cela, elle a émaillé ses pages de vocabulaire d'ancien français. Ca n'est pas très original, mais ça ancre le récit. D'autres l'ont fait, ça ne m'a jamais dérangé. Là, si. Plutôt que de faire un lexique en fin de livre, et pour aider le lecteur, je suppose, l'auteur insère des notes de bas de page avec la définition du mot dans notre langage courant. Sauf qu'on se retrouve avec des pages couvertes de notes de bas de page et franchement c'est pénible. La seule impression que ça m'a donné, c'est celle d'en faire trop. D'accord, c'est important d'utiliser le bon vocabulaire, mais franchement point trop n'en faut.

La suite de l'intrigue se déroule tranquillement ; je ne dirais pas que je n'avais pas envie de savoir la suite, d'ailleurs j'ai lu le roman jusqu'au bout. Mais rapidement, j'ai décroché, et continué ma lecture par principe.

Quand à la fin, entre les bons sentiments de l'abesse, et les révélations genre Roman de la rose, je ne suis vraiment pas convaincue.

Il est rare que j'ai des avis aussi tranché, mais là honnêtement, cette lecture a été pour moi plutôt décevante. (Ne partez pas trop loin, la prochaine en revanche m'a beaucoup plus emballée).


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