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DÉVELOPPEMENT: Chez l'enfant, l'amygdale gère la relation au sexe opposé – Journal of Cognitive Neuroscience

Publié le 02 mai 2015 par Santelog @santelog

DÉVELOPPEMENT: Chez l'enfant, l'amygdale gère la relation au sexe opposé – Journal of Cognitive NeuroscienceParmi les critères d’identité sociale les plus importants par lesquels les enfants commencent à se définir, il y a le sexe, et ce mode de définition d’eux-mêmes et des autres commence dès la toute petite enfance. Les petits enfants vont plutôt rejeter le sexe opposé, les plus âgés vont montrer une plus grande flexibilité dans leurs comportements et, à la puberté, c’est généralement la tendance inverse qui va s’amorcer. Cette étude de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign montre comment ces différents comportements sont régis par une zone bien précise du cerveau. Explications dans le Journal of Cognitive Neuroscience.

Les scientifiques ont évalué les attitudes de 93 enfants à l’égard d’enfants du même sexe et du sexe opposé âgés de 7 à 17 ans, par IRMf, afin de pouvoir suivre la circulation sanguine dans le cerveau. Les chercheurs ont également analysé l’activité cérébrale de 52 enfants, âgés de 4 à 18 ans.

Ils identifient ainsi différents signaux dans le cerveau qui reflètent soit l’aversion aux homologues du sexe opposé soit un intérêt croissant pour leurs pairs du sexe opposé, notamment à la période d’entrée dans la puberté. Il se trouve que ces 2 réponses sont codées dans l’amygdale : l’amygdale répond plus fortement aux visages d’enfants du sexe opposé chez les enfants âgés de 4 à 7 ans, puis répond à l’identique aux visages d’enfants des 2 sexes entre 8 et 12 ans, et, enfin, augmente à nouveau à la puberté (Voir schéma ci-contre).

-Ainsi, la petite enfance sera, en général, la seule période de la vie ou les

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enfants vont évaluer les autres enfants du même sexe de manière
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systématiquement plus positive.

-A la puberté, le sexe prend toute son importance, le corps est en train de changer, les attirances sexuelles se développent, les limites sexuelles aussi et c’est la maturité sexuelle. Le cerveau réagit de manière très appropriée à ces changements et l’amygdale répond plus fortement au sexe opposé.

L’amygdale un détecteur de signification ? L’amygdale était une zone cantonnée, il y a quelques années, à un rôle d’alerte ou de détecteur de danger. Mais, au fil des études, les preuves s’accumulent pour élargir sa fonction à la détection de données significatives ou remarquables dans l’environnement et jusqu’à la planification d’actions pour obtenir une récompense.

Source: Journal of Cognitive Neuroscience April 7, 2015 doi:10.1162/jocn_a_00813 The Cooties Effect: Amygdala Reactivity to Opposite- Versus Same-Sex Faces Declines From Childhood to Adolescence (Visuel@ Julie McMahon et © SergiyN – Fotolia.com)

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