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PARACÉTAMOL: Pourquoi son automédication peut être dangereuse – Automédication

Publié le 02 mai 2015 par Santelog @santelog

PARACÉTAMOL: Pourquoi son automédication peut être dangereuse – Automédication+40 % en 4 ans de rapports de cas d’intoxication liés à l’utilisation du paracétamol, cette explosion d’effets indésirables vient de conduire les autorités sanitaires suédoises à interdire la vente de paracétamol en grandes surfaces. Des chiffres qui viennent confirmer, dans la vraie vie, les données des dernières études épidémiologiques qui avaient alerté sur les différents risques d’une automédication trop élevée ou prolongée.

Le paracétamol est le médicament OTC le plus largement utilisé et prescrit, comme traitement de première intention pour une multitude de maladies douloureuses aiguës et chroniques. De plus, il est considéré comme plus sûr que d’autres analgésiques couramment utilisés comme les AINS ou les opiacés. Son effet antalgique a récemment été remis en question dans la gestion de la douleur aiguë liée à la lombalgie.

PARACÉTAMOL: Pourquoi son automédication peut être dangereuse – Automédication
PARACÉTAMOL: Pourquoi son automédication peut être dangereuse – Automédication
PARACÉTAMOL: Pourquoi son automédication peut être dangereuse – Automédication
La dernière étude en date, de l’Université de Leeds, présentée dans les Annals of the Rheumatic Deseases concluait sans détour : Non le paracétamol n’est pas un médicament anodin. Sûr et efficace lorsqu’il est pris correctement, il peut être dangereux, lorsqu’on dépasse la dose recommandée, et sur une longue durée. Ainsi, l’étude concluait à un risque de décès, avec relation dose-réponse à un risque accru de 63% (RR : 1,63) pour des doses élevées et vs l’absence de prise de paracétamol. L’étude relevait également que les dangers liés à son automédication et ses effets en cas de prise exagérée ou prolongée étaient très probablement sous-estimés par les cliniciens.

2 autres études avaient précédemment alerté sur différents risques dont de lésions hépatiques, de détérioration de la fonction cérébrale, nécessité d’une thérapie de remplacement rénale ou de ventilation mécanique, en cas de surdose ou de prise prolongée.

En France, le paracétamol est également cause  » d’intoxications « , et un facteur majeur d’hépatite aiguë grave. La décision suédoise peut conforter le recul français sur une sortie du paracétamol des officines, une sortie envisagée fin 2013, par l’Autorité de la Concurrence. Une sortie de l’officine du paracétamol qui, en fin de compte, ne figure pas dans la Loi Macron.

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