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La maison au toit rouge

Par Jperino @Jonoripe

photo4_10022.jpg&sa=X&ei=-0hHVfqrDZDfapybgKAB&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNHwjvutGHnfPdo_DnMNb0wB5Y0OgQAu Rouge et Noir, cette semaine, la maison au toit rouge, un film japonais de Yoji Yamada

Copié-Collé-Modifié de Télérama critique de Samuel Douhaire  

Peu avant que ne meure Taki, son petit-neveu lui avait ­demandé de lui décrire sa jeunesse. Elle avait raconté son émerveillement de petite paysanne lors de son arrivée à Tokyo, en 1936. Sa découverte, fascinée, de la petite maison au toit rouge où une famille bourgeoise l'avait engagée comme bonne. Sa complicité avec sa patronne. Et l'entrée dans leurs vies d'un homme aux ­manières délicates, qui allait tout ­bouleverser...

Un vrai bonheur que ce film pour les amateurs d’Ozu et d’un cinéma paisible qui parle avec un brin de poésie des vraies questions : L’amour, le temps qui passe, les temps qui changent…

Un récit en flash-back, qui relie trois époques. L'histoire du Japon depuis les années 30 raconté à travers des événements domestiques. Les exactions de l'armée impériale lors du sac de Nankin, l'enthousiasme au moment de la déclaration de guerre aux Etats-Unis, les bombardements dévastateurs sur Tokyo : tout est vu depuis le salon et le jardin, aux couleurs si intenses qu'elles paraissent artificielles. Aux souvenirs un peu trop enjolivés, sinon fantasmés, de Taki, son petit-­neveu oppose la réalité d'une époque et d'une société dures aux femmes, aux pauvres et aux idéalistes. Et l'émotion ne cesse d'amplifier dans ce beau portrait d'une héroïne modeste, hantée toute sa vie par le remords de sa trahison.

Un belle fin qui ne fait qu'aviver les regrets...


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