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Ernest Cadine : Un champion oublié

Publié le 20 avril 2015 par Playeur.co @playeurco

Ma carrière de champion des poids et haltères.

Ernest Cadine : vainqueur du concours international des poids et haltères, aux Jeux Olympiques d’Anvers.

 » Je suis né le 12 juillet 1893, à Saint Denis, où j’ai toujours vécu. Dès mon enfance, j’eu le goût des exercices de force : combien de fois, dans la cour de l’école primaire, me suis-je amusé à porter sur mon dos, deux, trois, et parfois quatre de mes condisciples! En rentrant à la maison, au lieu de me hâter, combien de fois me suis-je attardé, avec d’autres écoliers, pour soulever et lancer les objets pesants : les barres de fer, grosses pierres, chaînes, poteaux, que nous trouvions en chemin!

Je fis mon apprentissage dans un atelier de mécanicien et là encore, grâce aux encouragements, aux défis, et aux paris de mes compagnons, je trouvai maintes occasion de mettre mes muscles et ma force à l’épreuve.

C’est à l’âge de seize ans seulement que je me mis à pratiquer le sport organisé : j’entrai dans une société de gymnastique où j’appris les divers mouvements d’éducation physique et d’agrè. De la gymnastique, je passai à la lutte, aux poids et haltères, à la natation, sports que je pratiquai, jusqu’à mon départ au régiment en amateur, c’est-à-dire sans me spécialiser et sans songer à devenir un champion ou à battre des records.

Cependant, j’étais considéré par mes camarades comme un gaillard solide. Plusieurs fois, alors que nous nous promenions le dimanche sur les champs de foire, ils m’ont poussé et même obligé à relever les défis que les « hercules », du haut des planches de leur baraque, lancaient à tout venant. Inutile de vous dire que fréquemment, les haltères et les autres engins de force ne faisaient pas le poids, et que les saltimbanques de places publiques, dès qu’ils s’apercevaient de ma valeur, me proclamaient un athlète formidable et imbattable.

Il y a 6 semaines environ comme je me promenais, avec quelques amis particulièrement enthousiastes, dans une foire de la banlieue parisienne, je fus amené, une fois de plus, presque malgré moi, à relever le défi que quatre « hercules » adressaient aux passants, après avoir fait leur boniment. Je me présentai au pied des escaliers, quand l’un des protagonistes me reconnut… »

Pour en savir plus sur le parcours d’un champion méconnu, cliquez ici

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