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Crise de désencombrement, suite et fin. # 1 mois, 1 challenge

Publié le 07 mai 2015 par Eclectikgirl

C’était mon défi de mars … que j’avais bien entamé en triant toute la garde-robe.

Il restait … tout le reste de l’appart’  !!

Sur avril, on a donc finir le tri, amené 5 cartons de vaisselles, fringues, sacs, bibelot, livres … en tout genre à Emmaüs.
Se sentir délestées ! Soulagées ! Mais à un point !

DESENCOMBREMENT

Le truc,comme pour les vêtements, c’est de regarder l’objet, et se demander si oui ou non, on s’en est servi dans l’année.
Si non … aucune raison qu’il soit utile l’année qui vient.
Si au final, tu en a quand même besoin … y’a des sites pour s’en procurer ( donnons.org, ou achat d’occas’).

Un shéma bien pratique, même si nous, on a fait plus à l’instinct :

Crise de désencombrement, suite et fin. # 1 mois, 1 challenge

Par contre, oui, ça prend du temps.
Deux mois qu’on s’y mettait 1 matinée par semaine (le samedi)…
Et la période « stockage dans le salon » était oppressante, on a vu s’accumuler au même endroit, toutes ces choses enfouies dans les placards dont on ne se servait plus …

On en a bavé, mais à priori, on ne devrait plus avoir à refaire ce genre de tri pendant un moment. Nous sommes désormais dans une démarche de non-consommation qui va éviter toute forme d’accumulation.

Désormais, on se sent réellement allégé, davantage centré sur l’essentiel.
Je crois que c’est un peu la définition, et le but du minimalisme, non ?

Et pour finir, une longue citation de Dominique Loreau :
Tiré de « L’art de la simplicité » (Marabout), « L’art de l’essentiel » (Flammarion)

« Les gens consomment, acquièrent, accumulent, collectionnent. Ils « ont » des amis, « possèdent » des relations, « détiennent » diplômes, titres, médailles… Ils croulent sous le poids de leurs possessions et oublient ou ne réalisent pas que leur convoitise les transforme en êtres sans vie, parce que assujettis à des envies toujours plus nombreuses.

Bien des choses son superflues mais nous ne le comprenons qu’au moment où nous en sommes privés. Nous en usions parce que nous les avions, non parce qu’elles nous étaient nécessaires

Il ne s’agit pas d’éliminer ce qu’on aime, mais de se débarrasser de tout ce qui ne contribue pas ou plus à notre bonheur.
Si l’on jette ce qui ne sert à rien, on ne gaspille pas. C’est en gardant cette chose, au contraire, qu’on gaspille.

Il faudrait économiser pour pouvoir moins travailler et non pour dépenser.

Quand le fouillis est trop dense, trop compact, on ressent de l’oppression, de l’inconfort. Ce qui fait la valeur de quelque chose, c’est le fait de pouvoir s’en servir, d’y accéder instantanément

Le recyclage est un faux problème. Si l’on ne consommait pas tant à tort et à travers, il n’y aurait pas à recycler

Pas le temps de faire le tri ? Mais vous avez le temps de dépoussiérer, arranger, réarranger, déplacer, aller faire du lèche-vitrines ou les soldes !

(note d’Anya : ou de flaner sur facebook, de checker vos réseaux sociaux, de jouer aux jeux vidéo …)

Si nous changions nos habitudes de consommation, les entreprises auraient à changer leur méthode de production et de vente.

Aussi simpliste que cela paraisse, l’acte de consommer moins est probablement l’engagement le plus radical qu’une personne puisse prendre à un niveau individuel pour sauver la Terre.

Quand nous achetons, cela signifie que nous utilisons les ressources de la planète. Pour faire des hamburgers, il faut des grains de blé, de l’eau, des fertilisants, des pesticides, de la terre, de l’huile, du bœuf, des arbres, du plastique, du gaz, de l’électricité, des usines d’emballage…. nous desséchons les réserves de la planète en eau

La simplicité, ce n’est pas éliminer tous les désirs, c’est apprendre à ne pas se laisser contrôler par eux. C’est s’abstenir de les multiplier « 

Anya

rond fbrond inspilia


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