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Niederbronn ...como galletita en el agua...

Publié le 04 mai 2008 par Xavaic


C’est l’histoire d’un couple qui n’avait pas prévu la casquette, mais si les bonnes chaussures, le sac à provision et le bagout, et qui se faisait une (petite) joie (malsaine et crapuleuse) à l’idée d’aller faire les puces à Niederbronn les Bains, ville thermale et touristique, et qui plus est agréable.
Le couple arriva dans la ville déserte ( c’est une des caractéristiques de Niederbronn que d’être déserte ) et fut surprit du peu d’adversités pour garer la Citroën ( Lui étant kamikaze de naissance, Elle, plus réfléchie et amoureuse de sa voiture, les séances de parking étaient en général corsées… ) Ils trouvèrent tout de suite une place et une vielle dame aux cheveux roux écureuil vint à leur rencontre comme si elle avait été envoyée par le mauvais Œil.
- Bonjour Madame, lui dit l’Etranger avec son accent.
- …
(L’Etranger ne lui laisse pas le temps de répondre… )
- Madame, savez vous s’il y a un marché aux pouces ( Oui, l’Etranger ne sait pas dire le son « U » qui est typiquement français )
- Ah non, il y a un marché aux fleurs, moi je ne sais pas je suis en cure…
- Bà, nous on a vu qu’il y avait aujourd’hui un marché aux pouces
- Ah bà, il faut savoir lire…
- ...
L’Etranger monte en selle d’un seul bond, « ça le chauffe » ce genre de petites réflexions et il commence à séparer les jaunes des blancs, tandis que la petite vielle aux cheveux roux écureuil ne comprend plus rien…
La femme de l’Etranger intervient : Tout est bien qui finit bien ; La petite vielle s’en va et l’Etranger redescend de selle…
Mais notre histoire ne s’arrête pas là.
Ils entrèrent dans le village toujours vide et ombragé comme si le mauvais sort s'était éprit de Niederbronn ce dimanche, puis ils empruntèrent la rue qui les mena à la place centrale où les jets d’eau faisaient danser des arcs-en-ciel sur le pavé marbré et blanc.
( Ô délire quand tu t’éprends de moi !)
C'était beau !


Ils virent que ni marché de puces, ni marché tout court il y avait.
Niederbronn-les-bains était seul au monde.

Il fallait se rendre à l'évidence, si cruelle pouvait-elle être. (enfin la souffrance est moins terrible au soleil ) Elle fit du boudin pendant deux minutes, puis jugea qu'il était digne d'en rajouter pour dix minutes car l’Etranger asticotait sa fausse joie en vraie tristesse.
L’Etranger remit ses questions sur le feu, pensant que le marché aux pouces s'était caché quelque part dans la ville déserte ; Il fut embêter les honnétes marchands de fleurs.
( Pourquoi les marchands de fleurs ? Parce qu’il y avait un (petit) marché aux fleurs sur la place centrale et déserte de Niederbronn.)
L'évidence fut établit par un digne employé municipal : Pas de marché aux pouces à Niederbronn et encore moins de marché aux puces.

Rideaux.


Ils s’en allèrent voir les châteaux prés de la frontière allemande et se promirent d’aller faire le souk à l’office du tourisme d’Ingwiller qui leur avait donné le guide des manifestations.


Si, si... Como galletita en el agua

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