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SLEATER-KINNEY – No cities to love (2015)

Publié le 12 mai 2015 par Papasfritas69

Sleater Kinney - No cities to love

De qui parle-t-on ? :

Trio féminin et féministe Américain composé de Carrie Brownstein, Corin Tucker et Janet Weiss. Formé en 1994, le groupe s’était séparé en 2006, une nouvelle aventure a commencé en 2014.

De quoi parle-t-on ? :

Punk-rock ou rock garage dans la plus pure tradition de la musique indépendante. Le style, plus mélodique que par le passé, conserve cette fureur et cette puissance qui ont fait leur légende.  

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Un peu moins bruitiste, mais toujours ce rythme et cette énergie qui nous fait parfois partir dans un pogo effréné.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

La puissance mélodique de quelques morceaux (Fangless, Bury our friends ou No cities to love) est plus évidente que par le passé.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le groupe s’est certes assagit, mais cette musique restera encore le délice des amateurs de rock un peu crasseux et un tantinet sauvage.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Le chant de Corin Tucker est toujours aussi violent, mais la musique plus arrangée permet facilement l’écoute en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Presque dix ans après la sortie de leur dernier opus, The Woods, revoici enfin les riot grrrl d’Olympia. De prime abord, il est plaisant de constater que le trio n’a rien perdu de sa verve et de son intensité.

Evidemment avec l’âge, cette musique est plus posée, moins psychédélique, moins rêche. Quelques titres s’apparentent même à des singles pour radios indépendantes (Fangless, Bury our friends ou No cities to love). Pour autant, cette sagesse nouvelle n’annonce pas non plus un virage vers l’aseptisation. Au contraire, des titres comme Price tag, Surface envy ou Fade nous rappellent avec force d’où vient et ce qu’est Sleater-Kinney : un groupe de punk-rock aux propos vindicatifs et à la musique sans concessions.

A l’instar de leurs compatriotes des Pavements, une si longue absence nous a fait durement ressentir à quel point il était difficile de se passer de ce rock assez basique mais tellement essentiel pour la survie de la musique indépendante. Heureusement les Sleater-Kinney en ont pris conscience et nous transmettent avec No cities to love l’une de leurs plus belles œuvres.


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