Magazine Poésie

LA FRITURE (souvenir d'enfance).

Par Elisabeth Leroy

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps, le soleil brille. Nous partons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. 

Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons maman qui sort de la cuisine et vient nous demander ce qui se passe. La voisine se met également à crier. Nous ne savons pas ce qui se déroule derrière le mur. Les cris étouffés continuent. Quelques minutes s'écoulent puis les pompiers arrivent. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort en courant vers les pompiers et en criant : "c'est mon mari, vite !" Ils s'engouffrent à l'intérieur de la maison. Maman ouvre la porte d'entrée puis la repousse en nous disant de rentrer. Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Dans la soirée, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Dans ma tête j'imagine l'accident plusieurs fois de suite. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant quelques jours. Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine jusqu'à ce que son mari rentre de l'hôpital où il a reçu les soins.

enfance,souvenirs,écriture,journal intime,auteur,recueil,culture,ville,voisins

Maman prépare le repas de midi, nous l'aidons à mettre la table. C'est un beau jour de printemps, le soleil brille. Nous partons jouer dans la cour en attendant qu'elle nous appelle pour le repas. 

Soudain, derrière le mur de clôture, nous entendons le voisin qui crie. Nous appelons maman qui sort de la cuisine et vient nous demander ce qui se passe. La voisine se met également à crier. Nous ne savons pas ce qui se déroule derrière le mur. Les cris étouffés continuent. Quelques minutes s'écoulent puis les pompiers arrivent. Nous n'osons pas bouger, nous sommes angoissés. La voisine sort en courant vers les pompiers et en criant : "c'est mon mari, vite !" Ils s'engouffrent à l'intérieur de la maison. Maman ouvre la porte d'entrée puis la repousse en nous disant de rentrer. Nous nous mettons à table avec la gorge nouée.

Dans la soirée, nous apprenons que le voisin a renversé l'huile bouillante de la friteuse sur son bras et sa jambe. Dans ma tête j'imagine l'accident plusieurs fois de suite. Je ne comprends pas. Nous en parlons pendant quelques jours. Maman demande chaque matin des nouvelles à la voisine jusqu'à ce que son mari rentre de l'hôpital où il a reçu les soins.

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