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Un film : Le labyrinthe du silence par Giulio Ricciarelli

Publié le 17 mai 2015 par Amvoilure @Amvoilure

le labyrinthe du silenceAu nom de la responsabilité collective faut-il se taire ou parler ? Et quid de la responsabilité individuelle ? Des questions toujours d’actualité quel que soit le contexte, qui concernent autant la marche globale de l’histoire que les individus.

Ce film se passe, dans l’Allemagne d’après-guerre de 1958, en pleine reconstruction. Auschwitz est un nom qui ne dit rien à la majorité des allemands. Un jeune procureur va découvrir des pièces permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS. Il doit faire face à de nombreuses hostilités. L’Allemagne doit faire face à ses démons.

Le film est un tiré d’une histoire vraie. Il est bien construit, sans effets mélodramatiques, dans l’horreur l’Histoire se suffit à elle-même.

Ce que j’ai apprécié dans ce film c’est la façon dont est démontée toute la complexité de la nature humaine. La tentation de vouloir oublier conduit à se reconstruire sur des trous noirs. Mettre la vérité à jour, même si tous les coupables ne sont pas jugés, permet de ne pas oublier de quoi l’homme est capable. La vérité est un contre poids.

 
Avec Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht

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