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A qui le tour ?

Publié le 17 mai 2015 par Playeur.co @playeurco

Alors que les phases finales de la saison 2014-2015 de la NBA battent leur plein et que l’on assiste à des duels de haute voltige, se profile à l’horizon la 69eme Draft annuelle.

En quoi cela consiste-t’il vraiment ?

A chaque fin de saison, les trente franchises de la National Basket-Ball Association se retrouvent pour désigner et engager soixante joueurs, sous la forme de deux tours où chaque équipe sélectionne un joueur par tour.

Right ? D’où proviennent ces joueurs et comment sont-ils sélectionnés ?

La grande majorité des « prospects » sont des jeunes joueurs des ligues mineures américaines (NCAA, D-League,…) Ils doivent avoir dix-neuf ans au minimum (je vous passe les autres critères plus techniques) Mais également les meilleurs basketeurs évoluant sur le sol européen et âgés de plus de vingt-deux ans. Tous ceux qui ambitionnent d’être membre d’une franchise NBA doivent s’inscrire et peuvent tenter, s’ils le désirent, de briller au cours des Draft Combine afin de remonter dans la hiérarchie.

L’ordre du tirage pour les équipes sera défini au cours d’une « loterie » qui désignera qui aura le privilège de choisir en premier. Cependant, tous n’auront pas les mêmes chances. En effet, le tirage aléatoire tiendra compte du classement de la saison régulière. Seule une équipe faisant partie des moins performantes aura une chance d’être l’heureuse élue. Cela afin d’aider les équipes les plus en difficultés de l’année.

A ce petit jeu, les Cavaliers de Cleveland ont pu récupérer trois des quatre derniers numéros uns, grâce ou à cause de leurs piètres résultats depuis le départ de Lebron James vers Miami en 2010 où il a amassé 2 titres de champion.

Mais alors qu’il est revenu cette année dans l’Ohio où il avait été drafté en numéro un en 2003, et que les performances collectives sont bonnes (deuxième de la conférence Est et encore qualifié pour les play-offs), ils n’ont aucune chance de tirer le gros lot en juin.

C’est clair ? Que faut-il retenir de la Draft ces dernières saisons ?

Tout d’abord, on retrouve très régulièrement les futures stars de la ligue américaine à la première position au moment de décerner les lots. Bien que cela ne donne pas de gage de réussite plus tard, quelques MVP (Most Valuable Player ou meilleur joueur de la saison régulière) sortent de la liste fermée des numéros uns de la Draft. Ils sont exactement au nombre de 11 : Kareem Abdul-Jabbar (6fois MVP, un record), Lebron James (4fois), Magic Johnson (3fois), Tim Duncan (2fois), Oscar Robertson, Bill Walton, Hakeem Olajuwon, David Robinson, Shaquille O’Neal, Allen Iverson ou encore le dernier en date Derrick Rose.

Lorsque l’on regarde les « élus » depuis 2008 (l’année de Derrick Rose), on peut penser que la liste pourrait s’allonger. En effet, avec des noms comme Blake Griffin, John Wall, Kyrie Irving, Anthony Davis, Anthony Bennett ou Andrew Wiggins, tout est envisageable.

Ensuite, à contrario, parmi les MVP de ces vingt dernières saisons, depuis Michael Jordan en 1996, seulement cinq avaient été drafté en première position. Le talent et le potentiel ne font pas tout dans la vie, le travail ou les blessures peuvent modifier une trajectoire dans le bon comme dans le mauvais sens.

Enfin, revenons sur certains cas frappant.

Michael Jordan, plus grande star de l’histoire de la NBA, ne fut seulement selectionné qu’en troisième position par les Bulls de Chicago. En cette année 1984, la draft fut d’un niveau assez exceptionnel, outre Hakeem Olajuwon numéro un, on retrouvait Charles Barklay et John Stockton tous « Hall of fameurs ».

Kevin Garnett fut choisi en cinquième position en 1995 par Minnesota. Recemment Kevin Durant, MVP l’année dernière, avait été choisi par Oklahoma City en 2007 derrière Greg Oden. Portland doit toujours s’en mordre les doigts aujourd’hui.

Dirk Nowitzki, l’allemand, MVP en 2007, avait été drafté en neuvième place en 1998 par Milwaukee.

De plus en plus surprenant, Stephen Curry, MVP cette saison, n’avait été enrôlé qu’en septième position par les Warriors de Golden State en 2009.

Karl Malone en 1985 était un treizième choix ! Tout comme Kobe Bryant en 1996 et MVP en 2008, Philadelphie ayant préféré Allen Iverson qui deviendra toute fois MVP en 2001

Steve Nash, MVP à 2 reprises en 2005 et 2006, à l’époque de sa Draft, avait été selectionné en quinzième position dans cette fameuse promotion 1996.

Dernière particularité à souligner, seulement neuf joueurs étrangers ont été apprehendés comme ayant le plus gros potentiel depuis la création de cette élection : Mychal Thompson, Hakeem Olajuwon, Tim Duncan, Michael Olowokondi, Andrew Bogut, Anthony Bennett, Andrew Wiggins, Yao Ming et Andrea Bargnani. Les deux derniers étant les seuls à ne pas avoir été formé sur les parquets américains.

Rendez-vous le 25 juin au Barclays Center de Brooklyn

Klay

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