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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale. Saison 16. Episode 13.

Publié le 19 mai 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

New York, Unité Spéciale // Saison 16. Episode 13. Decaying Morality.


Le viol a toujours été une thématique importante dans SVU et cet épisode prouve également qu’il s’agit d’une valeur sûre. Cet épisode était donc très classique mais la sauce prend et je pense que c’est suffisant pour faire de cet épisode un bon épisode. C’est aussi l’épisode qui permet à Amanda de faire son come-back. Le retour d’Amanda dans SVU, je l’attendais car elle a une place que j’apprécie dans cette série. L’introduction de l’épisode qu’elle partage avec Benson était mignonne et ces scènes de femmes flics le jour, amies la nuit a beau ne pas apporter grand chose d’original à SVU, c’est une façon de faire fonctionner les relations qu’il y a entre les personnages dans cette série. Benson continue d’être une vraie héroïne et surtout celle qui porte la série sur ses épaules. Alors que SVU est renouvelée pour une saison 17 (je me demande si SVU parviendra à dépasser la longévité de la série mère, Law & Order), on va donc avoir encore des affaires de viols à suivre. Mais pour en revenir à « Decaying Morality », l’enquête évolue de façon intelligente.

Ce n’est pas facile de raconter des histoires originales autour d’affaires de viol mais Kevin Fox (Négociateur, Lie to Me) et Brianna Yellen (SVU) relèvent le défi. Cet épisode est avant tout un épisode policier plus que judiciaire. Et pourtant, la partie judiciaire est probablement ce qu’il y a de plus intéressant. La série ne va pas trop creuser la place de Barba par exemple alors qu’il est chargé d’une affaire délicate. Après que cette jeune fille ait accusé un homme de viol, le père de la jeune fille va alors partir à la recherche de cet homme et le torturer afin qu’il avoue le viol de sa fille. Sauf qu’il va mourir entre temps d’une crise cardiaque causant la rage d’une communauté. D’ailleurs, l’aspect communautaire aurait très bien pu ressortir (même si ce serait faire une sorte de répétition de ce que SVU a déjà fait autour de l’affaire Ferguson. Ce n’est pas une mauvaise idée cependant que de ne pas jouer la carte de la répétition mais la tension qui s’installait à ce moment au procès du père était vraiment une bonne idée. Reste alors la fin de l’épisode qui gère encore une fois très bien tout cela, sans trop en faire et en suggérant pas mal de choses. Car la fin de l’épisode est à l’appréciation du téléspectateur.

En effet, le dénouement est sous entendu mais l’on ne sait pas vraiment quel choix est fait. J’aime bien ce genre de choses là aussi qui permettent de laisser au téléspectateur le choix de décider le destin d’un personnage. Par ailleurs, l’affaire de viol va rapidement nous emmener vers l’oncle, le Dr. Neil Alexander incarné par Paul Adelstein (Private Practice, Scandal). Ce dernier aime bien les rôles de médecins à ce que je vois. Mais son rôle ici est celui d’un violeur et surtout d’un pédophile. Il n’y a pas de grandes envolées au fil de l’épisode. Notamment lors du moment où l’équipe du SVU cherche à faire évoluer à Neil qu’il a violé la jeune fille. C’est presque trop facile cette scène dans le restaurant à la fin de l’épisode. J’ai l’impression que c’est bâclé et que cela n’a donc pas de grand intérêt. L’épisode veut faire des choses nouvelles à certains moments sauf que ce ne sont pas ces choses nouvelles qui prennent réellement la plus grande place. Je reste donc déçu malgré le fait que cela reste un épisode très classique de SVU et que même dans ses épisodes les plus classiques il y a quelque chose dans cette série d’électrisant qui nous permet de ne pas nous ennuyer. Je n’ai pas le souvenir de m’être ennuyé devant un épisode de SVU depuis un sacré bout de temps.

Note : 5/10. En bref, un classique.


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