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Quel avenir pour l’Euro?

Publié le 19 mai 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite --> On le sait, la zone européenne a une croissance appréciable dans le monde. L’Euro tient la draguée haute au Dollars et au Yen. L'utilisation et l’exploitation de cette monnaie dans une bonne partie de l’Europe a fait de la zone Euro un espace enviable où les biens et les coûts de vente sont maximisés. Mais cet Euro fort et puissant est apprécié différemment d’un pays à un autre. Pendant que les Allemands supputent cette envolée, les Français sont moins réceptifs. Le binôme: coût de revient et d’achats est plombé.

Par exemple, les produits français produits en France sont défavorisés face à la concurrence. Ils sont plus chers que ceux produits aux États-Unis ou sur le continent asiatique. Cela a pour effet la chute des parts de marché et la baisse de la balance exportations-importations. En d’autres termes, il est plus avantageux d’acheter un produit français hors de la zone Euro.

Pour les particuliers, le fort taux de l’Euro a déstructuré et fait grimper leurs dépenses. L’exemple est édifiant pour deux produits de grande consommation comme le lait et la baguette de pain. Aujourd’hui le prix d’une brique de lait coûte en moyenne 0,90 euros soit 5,90 francs alors qu’avant 1999, elle ne valait que 1,30 francs soit 0,20 euros. Quant à la traditionnelle baguette de pain, avant l’Euro elle valait 4,90 francs (soit 0,70 euros). Alors qu’aujourd’hui son prix moyen dans les boulangeries et grandes surfaces est en moyenne 0,85 euros soit 5,58 francs.

Une augmentation non négligeable pour les foyers dont les salaires n’ont malheureusement pas augmenté. La conversion du Franc à l’Euro a participé aussi à l’élargissement de la précarisation d’une portion de la population. Phénomène assez visible auprès d’associations comme les Restos du cœur ou le Secours Catholique…

Les grands contestataires de la monnaie Euro restent irrécusablement le Front National de Marine Le Pen et sous un autre angle des économistes comme Jacques Sapir et Alain Cotta. Une dépréciation du Franc retrouvé pour eux pourrait être de 20 à 30% et relancerait ainsi toute l’économie française par le biais d’une forte compétitivité de nos flux export-import. Les avantages cumulés de cette dépréciation sera la baisse du chômage, la réduction conséquente de la dette française. Sans oublier une diminution de la fiscalité sur les foyers… Toutes ces mesures sont appréciables mais, sortir de l’Euro est envisagé extrêmement dangereux pour la France.

Avec l’Euro son pouvoir d’achat est préservé et sauvegardé par un change fixe et unique. L’élimination des coûts d’échanges et des transactions insufflent une énergie à son économie. Les avantages de cette monnaie, loin de plomber l’économie française, tendent à la rendre égalitaire dans les échanges commerciaux.

Certes, le groupe de pays hétéroclite rassemblé autour de l’Euro pourraient être une faiblesse pour cette monnaie, mais force est de constater que la France résiste pour le moment à une austérité endémique avec ou grâce à l’Euro… l’avenir nous situera sur la nécessité ou pas de le pérenniser.

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