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Terminus Elicius de Karine Giebel

Par Delfina

terminus elicius

Présentation de l’éditeur

Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose :  » Vous êtes si belle, Jeanne.  » Glissée entre deux banquettes, elle l’attendait. Une déclaration. D’amour. De guerre. Car l’homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars…      

Mon avis

Je ne me lasse pas des thrillers/polars de Karine Giebel. Ce thriller psychologique vous prend dès le début et ne vous lâche plus…

La vie de Jeanne, femme névrosée de vingt huit ans vivant toujours chez sa mère, bascule le jour où elle découvre une lettre près de sa place habituelle dans le train… Un homme s’intéresse enfin à elle mais il va bientôt révéler sa vraie nature…Quant à Fabrice Esposito, il est chargé de l’enquête suite à des meurtres en série… Jeanne, faisant partie des effectifs de la police en tant qu’assistante aux ressources humaines, est alors confrontée à un dilemne : dénoncer le seul homme qui l’aime à Esposito qui ne la laisse pas insensible ou ne rien dire et se rapprocher de l’inconnu afin de vivre une passion secrête… Ce choix cornélien va la mener aux portes de la folie…

Ce thriller se dévore grâce à des personnages attachants et une enquête bien ficelée mais qui passe au second plan au profit de la psychologie des différents protagonistes. Le suspens va crescendo sur plusieurs fronts : le dilemne de Jeanne, les réactions de son amoureux secret et l’enquête d’Esposito. Le dénouement est un régal car, entre autres, on arrive à avoir de l’empathie pour le tueur. L’écriture est fluide, rythmée comme sait si bien faire l’auteure… Karine Giebel a le don de donner la frousse à ses lecteurs grâce à des situations qui pourraient se passer dans la réalité sans pour autant aller dans le sensationnel et le trash. Il en était de même dans Juste une ombre, par exemple… Tout est psychologique.

A lire…



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