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Celle qui a tous les dons – M.R. Carey

Par Arieste @Arimya35

carey.inddLes libraires en ont parlés, Mes amis en ont parlés, les blogueurs en ont parlé, l’auteur vient en dédicace demain à Rennes, donc j’étais OBLIGÉE de me procurer et de lire Celle qui a tous les dons.

Ce qu’en dit la 4e de couverture :

Tous les dons ne sont pas une bénédiction.

Chaque matin, Melanie attend dans sa cellule qu’on l’emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks garde son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur le fauteuil roulant. Elle dit en plaisantant qu’elle ne les mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire.

Melanie est une petite fille très particulière…

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Mon avis :

La première chose qui me vient à l’esprit quand je pense à ce livre est le mot « empathie ». En effet, en nous montrant le point de vue de tous les personnages, l’auteur parvient à nous faire comprendre des buts et des points de vue contradictoires. Le plus original d’entre eux est évidemment Mélanie, petite fille dont on comprend vite qu’elle n’est pas tout à fait humaine, mais qui pourtant se comporte exactement comme un enfant au début du livre. Autour d’elle, les autres personnages représentent toute une palette de comportements logiques pour des humains face à une telle situation. Mais les circonstances font que ces gens doivent s’adapter et les personnages évoluent tous de manière intéressante. J’ai rarement vu un livre dont l’histoire tient en un seul volume développer à ce point autant de personnages.

Le deuxième mot qui me vient ensuite à l’esprit est « réflexion » car l’auteur nous met des questions qui nous concernent tous : qu’est-ce qu’un humain ? Quel est le poids de la nature et de la culture ? Que sommes-nous prêts à faire au nom de la science ? De la survie de l’espèce humaine ? Que ferions-nous à la place des personnages ?

Mais ne pensez pas pour autant que le roman néglige l’action car il y a beaucoup de péripéties dans le long parcours de nos personnages qui vont devoir traverser une Angleterre dévastée où les plus dangereux ne sont pas forcément ce que l’on croit. Ajoutez à cela une intrigue haletante où on se demande jusqu’à la fin à quoi cela va aboutir et vous comprendrez que l’on a affaire à un grand roman.

En conclusion : Je ne veux pas vous en dire plus, de peur de trop en dire, alors je serais brève : lisez-le !!!

le mois anglais


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