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La dolce vita

Publié le 05 juin 2015 par Dukefleed
La dolce vitaMastroianni au centre des ébats
Attention chef d’œuvre de Fellini Palmé à Cannes en 1960… Difficile de critiquer une telle référence cinématographique du cinéma mondial, et pourtant…Un journaliste d’une presse populaire à la recherche de scoops et de sensationnalisme accompagné d’une nuée de mouche, le paparazzi, erre dans la Rome décadente. L’action se déroule essentiellement la nuit avec des fêtes extravagantes suivies de matinées gueules de bois. Marcello Mastroianni offre une interprétation magistrale dans le rôle de ce journaliste en rupture totale avec le modèle de la famille classique. Hédoniste, il profite de la vie, des femmes et des soirées. Radioscopie d’une Rome en perdition où la sexualité est libre ; dépravée pour l’Eglise. Courageux, ce film a choqué à l’époque, et surtout en Italie, avec ses faux miracles, cette sexualité débridée plus que suggéré. D’un érotisme incroyable, le final est très enlevé. Par contre, on s’ennuie aussi trop souvent dans ce film enchainant des sketchs se coordonnant pas toujours très bien et souvent trop long. Cette vision désabusée de la société, bien que très avant gardiste, manque de nuance et de force de conviction. Le scénario déstructuré finit aussi parfois par nous perdre.Malgré l’ennui, gardons en tête les atouts majeurs de ce film : l’interprétation de Mastroianni, quelques scènes gravées dans la mémoire collective, la musique de Nino Rotta, la beauté du noir et blanc et le courage de la thématique abordée… mais accrochez vous 2h45 tout de même.Sorrentino avec « La grande bellazza » s’en est beaucoup inspiré ; la grandiloquence des soirées romaines étaient bien reproduites mais en 2013, le côté sulfureux qui faisait l’intérêt de « La dolce vita » avait disparu en même temps que l’intérêt pour ce film.
Sorti en 1960

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