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[CLASSEMENT] - 42 - Peaky Blinders (Saison 2)

Publié le 05 juin 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Alors qu’une saison 3 de Peaky Blinders est attendue pour l’année prochaine, la saison 2 a su faire mieux que la première saison. C’est assez étonnant et je pense que peu d’entre vous s’attendaient à ce que je puisse classer cette série dans ce classement mais elle me rappelle parfois ce que j’aime de plus dans le monde des séries d’époque. Ce que j’aime dans les séries d’époque ce n’est pas forcément Downton Abbey (bien que j’ai su apprécier cette dernière et ses véritables émotions) mais ce qui me fascine avec Peaky Blinders c’est sa façon de proposer une histoire qui associe tout un tas de genres différents. Steven Knight a surtout su comprendre ce qui avait plu dans la saison précédente afin d’en faire quelque chose d’encore plus efficace. On se rend compte très rapidement aussi que cette dernière donne un peu plus de place aux femmes, ce qui manquait peut-être un peu dans la saison précédente et tente alors aussi de sortir un peu de l’histoire qu’il avait construit à Birmingham. Steven Knight prouve qu’il a une vraie ambition, celle de faire de Peaky Blinders une série d’époque grandiose, une fresque géante où Tommy ne va pas s’arrêter à Birmingham mais va aussi partir à la conquête de Londres (et ce n’est qu’un point de départ). Cela a de quoi énormément rappeler Boardwalk Empire (qui s’est malheureusement éteinte l’an dernier).

Et ce n’est ni une critique ni une mauvaise comparaison. Je dirais même que les ressemblances ici c’est une bonne chose car Peaky Blinders a beau être un peu comme la série de HBO, ce n’est pas totalement la même série non plus. Cette saison reprend aussi deux ans après les évènements qui nous avons obligés à laisser Grace et Campbell dans une sale situation pendant que Tommy devait alors prendre une décision qui lui a permis d’être là où il est dès le début de cette saison 2. On peut vivre parfois cette saison comme une sorte de reboot, où la série part d’un point de vue différent, tente de faire beaucoup plus impressionnant car la première saison a beaucoup plu dans ce sens là. Au début, la saison prend son temps afin d’installer ses personnages et son climat, puis elle parvient à faire des choses complètement différentes au delà de son esthétique travaillée. Le rythme des épisodes est très différent lui aussi de ce que l’on a pu voir dans la saison présente. Puis c’est une sorte plongée dans un monde sombre, très sombre, que le clan Shelby et Tommy nous fait vivre. Cela ne peut bien évidemment qu’aider la série à se donner une toute nouvelle perspective, grandissante au fil des épisodes. On sent aussi que Steven Knight a voulu faire quelque chose d’autre avec sa série cette année, du point de vue des personnages (même si le clan reste toujours le centre de la série) et de tout le reste.

La série nous présente ensuite un peu plus de personnages afin d’agrandir un peu la perspective et l’ampleur de la série. Peaky Blinders nous introduit notamment le fils de Polly. La série cherche ici à créer une intrigue plus dramatique, moins proche du reste tout en gardant l’approche dramatique de la série. Rapidement, Peaky Blinders vient nous démontrer que ce n’est pas une série simpliste ou qui veut rester simple. Au contraire, c’est une série qui aime explorer des thématiques différentes et des personnages tout aussi différents. C’est un peu aussi pour cela que l’on va assister au retour de Campbell. Ce dernier est le parfait exemple de ce que la série peut faire en termes d’ennemis à Tommy. Il faut bien un ennemi de taille et de ce genre là afin d’exécuter une narration différente et de faire évoluer ce dont a réellement envie Steven Knight. On voit d’ailleurs tout au long de ce premier épisode que les choses ont une véritable dynamique, une véritable narration différente des autres séries. Le créateur ne compte pas s’arrêter là puisqu’avec la fin de cette saison nous sommes avant tout plonger dans les perspectives de la saison prochaine qui promet encore une fois de remettre des compteurs à zéro et de proposer une histoire complètement différente de ce que l’on avait pu probablement imaginer au départ. Seul bémol, Tom Hardy, un peu trop sous exploité à mon goût mais ma fascination pour l’acteur doit jouer beaucoup.

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